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Mina Haidara, une femme aux multiples talents

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Chef d’entreprise mais surtout militante, Mina El Kerzabi Haidara s’est installée depuis 1993 en Côte d’Ivoire où elle a tracé sa carrière professionnelle.  Originaire de la ville de Skhirat, Mina est née le 12 juin 1972. Elle a fait ses études primaires à l’école Oued El Makhazen et les études secondaires au Lycée  Aboudar El Ghifari à Rabat.
Elle a fait ses études universitaires à la Faculté Mohammed V des lettres en sociologie. Mina a également suivi plusieurs séries de formation intra et extra entreprises à Abidjan. Elle est titulaire d’un MBA (Master of Business Administration). Mina a travaillé d’abord comme assistante  de direction dans une société à Abidjan et elle suivait différents aspects dans la gestion de l’entreprise. 
Ensuite, elle a été promue comme responsable commerciale et marketing.  Au fil des jours, Mina s’imposait et s’affirmait dans son poste. C’est ainsi qu’elle a été nommée administrateur au Conseil d’administration d’une société anonyme de promotion immobilière où elle était actionnaire. Par la suite, elle devient  directrice d’une société de promotion immobilière.
Elle a ainsi acquis une expérience intéressante dans la gestion. En parallèle, elle est active également dans d’autres domaines, notamment au sein de la Chambre de commerce et d’industrie maroco-ivoirienne en tant que vice-présidente. «Dans l’accomplissement  mon travail,  j’ai été trés inspirée par mon mari qui m’a beaucoup aidée et encouragée à entreprendre différentes activités professionnelles», a -t-elle déclaré à ALM.
Mina a trois sœurs et quatre frères. Sur le champ social, elle est aussi présente. En effet, Elle a créé depuis 14 ans l’Association des femmes marocaines en Côte d’Ivoire (AFMCI).
«Le fléau de la prostitution des filles marocaines en Côte d’Ivoire et la sous-région a commencé à prendre de l’ampleur et l’image de la femme marocaine même entreprenante était ternie. De là, l’idée m’est venue avec Dr Samake Samira et d’autres femmes entrepreneurs de créer l’Association», a précisé Mina. Elle veut améliorer l’image de la femme marocaine en Côte d’Ivoire.
Dans ce cadre, l’ambassade du Maroc à Abidjan a sollicité son soutien pour aider des filles marocaines en difficulté. «J’ai découvert l’exploitation dont les filles marocaines étaient l’objet. Vu la précarité de leur situation et la gravité du fléau, je me suis engagée à leur apporter assitance, conseil et soutien en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et leur permettre de sortir de ce milieu nuisible  à la  femme». Pour réussir son travail, Mina n’hésite de sensibiliser sur la gravité du fléau. «Nous avons tiré la sonnette d’alarme au Maroc, lors du Colloque des femmes marocaines d’ici et d’ailleurs, organisé par le CCME en décembre 2008, où nous étions invitées. C’était la première fois où nous avons eu l’occasion de nous exprimer en toute liberté et exposer la situation des filles marocaines qui se prostituent en Côte d’Ivoire», a affirmé Mina. Pour ses projets, Elle aimerait monter des projets au Maroc, en particulier dans le négoce et la représentation de produits d’origine ivoirienne, notamment le café-cacao, le bois, etc. Mina aimerait également y développer un projet immobilier.

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