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Mohamed Darif : «Mon nom de famille traduit une réalité, je suis gentil»

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ALM : Votre nom de famille «Darif» est l’équivalent de gentil en français? Est-ce que vous l’êtes vraiment ?
Mohamed Darif : En fait, cette question ne dépend pas uniquement de moi. Généralement, l’image qu’on a de soi est sensiblement différente de celle que les gens ont de nous. Il est fort probable qu’une personne se croit gentille, par exemple, alors qu’elle est très méchante aux yeux de ses semblables. Il s’agit donc d’une question relative. Pour moi, le plus important c’est que l’homme puisse vivre en paix avec soi-même et que l’image qu’il a de son comportement soit proche de celle que les gens ont de lui. Ceci dit, et pour répondre à votre question, je crois que mon nom de famille traduit une réalité, je suis gentil.

Même si vous vous estimez gentil, vous êtes très sévère avec vos étudiants de la Faculté  de droit.
A la Faculté de droit de Mohammedia, à l’image de toutes les facultés du Maroc, nous sommes en face d’un problème sérieux. Après avoir obtenu leur Bac, les jeunes qui ne maîtrisent aucune langue croient faire le bon choix en s’inscrivant au droit, section arabe. Pire encore, au cours de l’année universitaire, il existe des professeurs qui dispensent les cours de droit en arabe dialectal, et le jour de l’examen, ils demandent à ces étudiants de rédiger les réponses en arabe classique. Ainsi, nous nous trouvons le jour de la correction devant des copies catastrophiques. Selon moi, et vu ces conditions, la meilleure note ne devrait pas dépasser 10/20. Mais pour des considérations diverses, on essaye d’être un peu tolérant.

Comment se fait-il qu’à chaque fois que nous vous appelons pour des déclarations, vous nous renvoyez au téléphone fixe du domicile de votre mère ?
Tout simplement parce que j’habite tout près de la maison de ma mère au quartier Moulay Youssef à environ 200 mètres. Il me faut donc tout juste trois minutes de marche. Aussi, je préfère toujours prendre mon déjeuner chez ma mère et y passer la matinée. Sinon après 14 h, je reçois les appels sur mon portable.

Durant le Ramadan, comment occupez-vous votre temps libre et cela vous arrive de papoter avec les gens du quartier ?
A la médina kdima, mon quartier natal où j’habite toujours, je rencontre chaque jour et durant toute l’année, ses habitants qui viennent me voir pour me raconter leurs problèmes quotidiens. Les gens croient que j’ai la capacité de résoudre tous leurs problèmes. Ainsi, j’essaye de les aider selon mes moyens.

On dit que ce sont les grands joueurs qui font la force d’une équipe de football. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que ce n’est pas vrai. On peut avoir une bonne équipe même avec des joueurs de niveau moyen. Tout le souci est d’avoir un bon entraîneur et de disputer les matches selon une bonne tactique. Je cite l’exemple de l’équipe du Difaâ Hassani Jadidi (DHJ), une équipe n’ayant pas de grandes stars mais qui arrive chaque saison à faire une bonne prestation.

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