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Népal : prochainement, une décision sur un appel du «Bikini killer»

Surnommé le «Bikini killer» parce que certaines de ses victimes présumées ont été retrouvées en bikini, M. Sobhraj, 65 ans, né à Saïgon (aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville) d’un père indien et d’une mère vietnamienne mais de nationalité française, a été condamné à la perpétuité (20 ans maximum au Népal) en août 2004 pour le meurtre en 1975 de Connie Joe Bronzich. Il a fait de nouveau appel de cette condamnation, affirmant qu’il ne se trouvait pas à Katmandou au moment du décès de la jeune femme, qui fut poignardée avant que son corps ne soit brûlé et abandonné dans la banlieue de la capitale népalaise. M. Sobhraj avait été arrêté en 1976 en Inde où il a purgé 21 ans de prison pour des meurtres de touristes qu’il droguait et dévalisait avant de les assassiner. Au total, il a été accusé d’avoir tué dans les années 1970 une douzaine de «routards» à l’époque des voyages hippies en Asie (Inde, Thaïlande et Népal). Après sa sortie des geôles indiennes en 1997, il avait disparu et avait hérité du surnom de «Serpent» pour son habileté à échapper à la justice, notamment en Grèce, en Afghanistan et en Inde où il avait drogué les gardiens avec des bonbons contenant des sédatifs. Son évasion audacieuse de la prison de New Delhi en 1986 lui a valu une prolongation de peine lorsqu’il fut de nouveau arrêté, un scénario que certains ont considéré comme un moyen pour lui d’éviter une extradition en Thaïlande où un mandat d’arrêt pour meurtre avait été lancé à son encontre. Lorsqu’il fut libéré de la prison de New Delhi en 1997, le mandat d’arrêt avait expiré. Charles Sobhraj était ensuite retourné vivre à Paris. Mais il était revenu au Népal où il avait été arrêté en septembre 2003 dans le casino d’un hôtel chic. M. Sobhraj a toujours maintenu ne s’être jamais rendu au Népal avant cette arrestation, même si un policier à la retraite a affirmé qu’il se trouvait dans le pays en 1975. Des analyses graphologiques ont joué un rôle décisif dans sa condamnation, des signatures dans deux registres d’hôtel à l’époque du meurtre ayant été déclarées comme les siennes. En novembre 2004, il avait tenté de s’échapper de la prison centrale de Katmandou mais les gardiens avaient réussi à déjouer son plan d’évasion.

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