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Notre sondage : Violence conjugale, un mal à combattre

Près d’un milliers de personne se sont prononcées sur le dernier sondage réalisé par « Aujourd’hui Le Maroc » sur notre site Web. La violence à l’égard des femmes était le thème du sondage en question. Sur les trois propositions, qui ont recueilli les votes des internautes, une large majorité a pointé du doigt « l’éducation ».
Ainsi, 74,8% des votants estiment que la violence à l’égard des femmes est tout simplement un problème d’éducation. Cela entend, bien évidemment, l’éducation dans son sens le plus large et les dérives qu’elle est susceptible d’entraîner.
Que ce soit à la maison, dans la rue, à l’école ou dans le lieu du travail, l’éducation globale n’est autre que la résultante de tout ce dont divers endroits, chacun à sa manière, nous imprègnent. Telle ou telle qualité, tel ou tel défaut sont au rendez-vous de tout un chacun. Au final, la personne est forgée selon ces données, en plus de sa propre personnalité et ses prédispositions. Il est aussi à indiquer qu’une certaine mentalité régnante, digne de la préhistoire, si ce n’est pire, a son mot à dire dans ce comportement indigne.
En effet, une certaine idée, fort heureusement en voie de disparition, veut que l’homme doive être respecté par sa compagne et, dans ce sens, le respect est souvent assimilé à la crainte. Quitte à susciter ce sentiment, l’on n’y va ni par quatre chemins, ni de main molle. Cette thèse n’accorde, bien entendu, aucun droit au respect de la femme. Comme si elle était d’une race de seconde classe.
Certaines discussions de café reflètent, malheureusement, cet état d’esprit. L’homme s’érigeant souvent, et fièrement, en maître des lieux dans son domicile conjugal, sa femme étant entièrement à son service et, pour chacun de ses soupirs, elle doit demander une autorisation. « Car si cela lui arrive de transgresser mes règles du jeu, je lui fais sa fête… », souvent c’est le genre de conclusions arborées bravement par ces énergumènes, assurément de seconde classe pour de vrai. Cependant, la violence a d’autres aspects, qui sont tellement courants dans notre vie quotidienne qu’on n’y prête plus attention. Les agressions verbales, dans la rue, notamment, sont le quotidien de toutes les femmes marocaines, sans aucune exception. D’où la justesse de parler de l’éducation comme problème essentiel.
« La violence à l’égard des femmes est-elle un problème de laxisme judiciaire ? » « Oui », répondront les internautes, mais à hauteur de 15,6% seulement.
Ainsi, les gens ayant voté pour cette proposition estiment que la justice devrait être plus intransigeante avec les transgresseurs. Il faut souligner que les exemples sévères ont toujours donné matière à réflexion.
En troisième place, la résignation des femmes n’aura recueilli que 9,6% des 958 suffrages. Cela paraît rassurant. Cela veut dire que ces dames ne sont pas soumises, qu’elles ne baissent pas les bras et qu’elles sont partantes pour des années de combat s’il le faut.

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