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Portrait d’été : Abdelkader Zrouri, Un Taekwondoiste confirmé

© D.R

Natif d’Oujda en 1976 dans l’un des quartiers les plus populaires de la ville Hay Alhassani, alias Koulouch. Un immense quartier avec ses énormes difficultés sociales. Et alors que d’autres enfants se sont laissés tenter par les attraits de la rue, Abdelkader Zrouri a compris que son destin était ailleurs, notamment dans la pratique sportive. C’est grâce à un ami d’enfance qui pratiquait les arts martiaux et qui exerçait sur lui un réel attrait que l’enfant allait rehausser pour la première fois un kimono, un plastron et un casque de combat. Il avait dix ans, et depuis il n’a pas quitté la salle des entraînements même si elle était vétuste. C’était dans cette salle qu’il a pu glaner ses premiers galons de gloire en s’imposant dans sa catégorie comme champion d’Oujda puis de l’Oriental mais surtout du Maroc en 1996. Ce fut le chemin royal pour la sélection nationale. Et là, il allait se faire distinguer lors des championnats d’Afrique en remportant cinq titres et cinq médailles d’or. Il fut aussi vice-champion du monde en Espagne. Un seul objectif l’obsède cependant, c’est s’offrir et offrir à son pays une médaille olympique, qui lui échappait et qu’il espère conquérir lors des prochains Jeux olympiques. «Je me sens plus attaché à mon quartier d’enfance même si je mène une carrière de professionnel en Belgique. Là-bas j’ai à ma disposition tous les moyens pour m’entraîner mais c’est à Oujda que mon cœur vibre le plus» .Et d’expliquer avec fierté : «défendre les couleurs nationales est un honneur qui m’enorgueillit même si de temps à autre je souffre dans mon corps et mon âme pour honorer cet engagement». Ceci dit, Zrouri est très attaché à son quartier natal et se sent fier en constatant que la majorité des jeunes de ce quartier pratiquent le sport qu’il chérit. Cela a poussé Zrouri à envisager la construction d’une salle de taekwondo qui répond aux normes internationales dans ce quartier. L’objectif étant de découvrir de nouveaux champions mais aussi pour programmer des stages de formation ou de concentration pour les champions européens qui veulent préparer sereinement leurs différentes compétitions. «C’est un devoir que j’ai à l’égard d’une ville et d’un quartier qui m’ont permis de devenir ce que je suis. Et puisque je suis un ressortissant marocain qui vit à Bruxelles je dois aussi contribuer à tisser des partenariats sociaux et des échanges d’expériences entre les jeunes de deux rives», conclut-il.

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