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Rantissi : La lutte en héritage

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Abdel Aziz Rantissi est né en 1947 à Yubna, près de Jaffa. Lorsqu’il a un an, sa famille déménage dans la bande de Gaza , où il complète ses études secondaires. Il est alors admis à la Faculté de Médecine à l’Université d’Alexandrie, de laquelle il obtient un diplôme en médecine pédiatrique en 1972.
En 1976, il retourne à Gaza et devient membre du mouvement des Frères musulmans. Il travaille aussi comme physicien-résident à l’hôpital Nasser. Il occupe une série de postes dans les travaux publiques, dont membre du Conseil administratif du Complexe islamique, une Société médicale arabe à Gaza, et du Croissant- Rouge Palestinien. Rantissi s’associe à la Faculté de Sciences de l’Université islamique de Gaza à son ouverture en 1978, et devient également chef pédiatre à l’hôpital gouvernemental de Khan Younis. Il gagne de l’influence au sein de Hamas au cours de la 1ère Intifada , pendant laquelle il est arrêté à plusieurs reprises par Israël, dont une fois pour une période de plus de 2 ans, de mars 1988 à septembre 1990. En 1992, il est déporté au Liban en même temps que 416 autres militants islamiques-adhérents du Hamas et du Jihad islamique. Rantissi apparaît comme porte-parole général de ceux expulsés au sud du Liban . Après son retour à Gaza en 1993, il est détenu plusieurs fois par l’ Autorité Nationale Palestinienne à cause de ses critiques véhémentes contre l’ANP et Yasser Arafat .
Lorsque Cheikh Ahmed Yassine revient dans la Bande de Gaza en 1997, Yassin, le leader spirituel du Hamas réorganise la direction du Hamas dans la bande de Gaza afin de rétablir ses activités, avec l’aide de membres de haut rang, dont Rantissi. En 1999, suivant sa libération d’une prison de l’ANP, Rantissi reprend sa position en tant que « bras droit » de Yassine. Abdel Aziz Rantissi remplace Salah Shehadeh et Ibrahim Maqadma comme personne de contact entre l’aile militaire et l’aile politique du Hamas, après qu’ils furent assassinés par l’armée israélienne.
Israël tente sans succès d’assassiner Rantissi le 10 juin 2003, suivant une offensive du Hamas durant laquelle 4 soldats israéliens sont tués au poste de contrôle d’Erez dans la bande de Gaza. A la suite de l’assassinat de Cheikh Ahmed Yassine le 22 mars 2004, Rantissi est nommé chef du mouvement Hamas dans la Bande de Gaza, alors que Khalded Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas vivant en exil en Syrie , demeure le leader absolu du groupe. Le 15 avril 2004, après plusieurs menaces ouvertement prononcées contre lui, Rantissi est assassiné par l’armée israélienne, en vue « d’affaiblir le Hamas ». La plupart des capitales dans le monde ont condamné cet assassinat tout comme celui d’Ahmed Yassine.
Rantissi était devenu la personnalité la plus visible du groupe depuis le début de la 2ième Intifada. Après Ahmed Yassine, Israël le considérait comme son ennemi n°2. Il fut donc assassiné le 15 avril 2004.

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