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Salaheddine Benmoussa : «Ma femme est mon psychiatre»

© D.R

ALM : Comment avez-vous rencontré votre épouse Najia Lambarki ?
Salaheddine Benmoussa : Avant de répondre à votre question, je voudrais vous faire part de mon rêve de jeunesse. La génération des années 60 et 70, dont je fais partie, était très séduite par les jeunes femmes européennes.
Même si je partageais le même rêve, mon ambition était grande.
Je voulais épouser quatre femmes marocaines, chacune issue de quatre régions du Royaume. Mais mon choix s’est arrêté sur la ville de Salé en 1973. Mon épouse a un lien de parenté avec ma mère qui a rendu l’âme lorsque j’avais 7 ans. Après sa perte, J’ai noué une relation très affective avec cette famille. C’est ainsi que j’ai connu mon épouse Najia. Je me rendais régulièrement à Salé pour savourer l’art du melhoun à la Zaouia Mbarkia dont elle est issue. Un jour, j’étais invité chez eux. J’ai été fasciné par l’ambiance familiale qui y régnait. Sans hésiter j’ai demandé sa main et l’on s’est fiancée durant la même année.
 
Qu’est-ce qui a déclenché la flamme d’amour en vous ?
Après nos fiançailles, j’ai découvert sa vocation pour notre culture traditionnelle et aussi son amour et son respect pour nos traditions marocaines. Cela me convenait parfaitement. En dépit du fait que c’est la femme de ma vie, nous formons une complémentarité intellectuelle et spirituelle. Nos fiançailles n’ont pas traîné longtemps. Nous nous sommes unis par les liens sacrés du mariage en février 1974. En cette occasion, nous avons organisé deux cérémonies : l’ une à Salé et l’autre à Casablanca à laquelle j’ai convié mes amis et collègues artistes. Depuis ce jour, nous menons une vie paisible basée sur l’honnêteté et la sincérité. Notre mariage a donné naissance à deux adorables garçons à savoir Mohamed (31 ans) et Adil (29 ans).
 
Vous avez évoqué la complémentarité intellectuelle et spirituelle. Comment cela s’est-il concrétisé au sein de votre couple ?
Cela s’est concrétisé grâce au dialogue, conseil et méditation, que cela soit sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Cela s’est reflété sur notre vie quotidienne. A vrai dire, ma femme est mon psychiatre. Elle est toujours à mon écoute. Depuis le début de notre union, nous avons su gérer notre petite famille en toute réciprocité et savoir-faire. Nous avons toujours tracé notre chemin et celui de nos enfants ensemble. On se libérait pour eux afin qu’ils profitent de notre présence et de partager leurs rêves et ambitions. De même, ils nous ont donné le privilège de transcender un nouveau statut celui de grands-parents. En effet, je suis un «pépé» de trois petits anges : Salaheddine (3 ans et demi), Hafsa (2 ans) et Hiba (1 an).
 
Comment évaluez-vous votre relation après une trentaine d’années de mariage ?
Le fait d’être grands-parents constitue pour nous une nouvelle vie. Cela a consolidé notre union familiale. Je rêve de pouvoir acheter, un jour, une villa avec un grand jardin où mes petits-enfants puissent jouir de la verdure et s’amuser. J’aime l’union familiale.
D’ailleurs, nous nous retrouvons souvent en compagnie de nos enfants, petits-enfants et belles filles. Nos rencontres sont principalement des réunions d’échanges et d’apprentissages. Quant à notre relation, elle n’a pas changé. Mon épouse et moi sommes toujours autant liés l’un à l’autre. Comme nous tenons à voyager de temps à autre pour nous rafraîchir les idées et briser la monotonie.

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