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Samir Attalah : «Le festival d’Asilah augmente ma passion pour le Maroc»

© D.R

ALM : Vous avez participé à plusieurs manifestations culturelles organisées au niveau international. Quel est votre avis sur le festival culturel d’Asilah ?
Samir Attalah : Je suis avant tout un grand amoureux du Maroc. Et le festival d’Asilah fait partie des éléments qui ne cessent d’augmenter ma passion pour ce pays. C’est une belle expérience qui reflète l’amour des Marocains pour la culture et les arts. Sa réussite et sa continuité sont dues aux grands efforts déployés depuis trois décennies par son initiateur, le diplomate et grand passionné de la culture Mohamed Benaïssa. Lequel a réussi à transformer Asilah- qui était un petit village sur la côte Atlantique- en une ville de culture et des arts où se rencontrent annuellement et à l’occasion de son moussem culturel des intellectuels du monde entier.

Est-ce qu’il y a des festivals culturels au Liban similaires à celui d’Asilah?
Le moussem d’Asilah est unique qui dure depuis une trentaine d’années. Alors que Le Liban compte plusieurs anciens festivals qui datent de plus d’une cinquantaine d’années dont les plus importants sont ceux organisés dans les anciennes villes libanaises dont celles de Baalbeck et de Beiteddine. Ces événements artistiques invitent les grandes stars de la chanson et du théâtre au niveau international. Les Rahbanis avaient l’habitude de réaliser chaque année une pièce de théâtre pour le festival de Baalbeck. La grande chanteuse libanaise Fayrouze y tenait le rôle principal. Ce festival de Baalbeck a été arrêté pendant un certain moment pour revenir dernièrement et devenir parmi les plus prestigieuses manifestations artistiques organisées annuellement au Liban.

Vous êtes écrivain avant de décider d’exercer parallèlement le journalisme. N’est-il pas difficile, à votre avis, de passer de l’écriture littéraire à celle journalistique ?
Je suis et je demeure toujours écrivain. L’écriture est ma grande  passion et mon seul moyen d’expression dans la vie. Personnellement, je ne trouve pas une grande différence entre les deux écritures littéraire et journalistique. En tant qu’homme de lettres, je crois que j’ai cette chance de pouvoir réussir mon travail d’investigation comme journaliste et d’utiliser mes dons d’écrivain pendant la rédaction de mes articles.

Vous participez au colloque consacré aux médias inscrit dans le cadre de l’Université d’été Al Moatamid Ibn Abbad. Pouvez-vous nous parler des plus importants thèmes traités lors de ce colloque ?
C’était un espace de rencontre entre chercheurs et professionnels dans le domaine du journalisme pour débattre d’un thème de grande importance tel que les médias. Nous avons eu également l’occasion de découvrir l’une des plus importantes expériences journalistiques arabes à l’étranger en l’occurrence le journal Acharq Al Awsat. Cette expérience réussie a encouragé à l’apparition d’autres prestigieux journaux arabes qui sont diffusés également au niveau international dont Herald Tribune et Al Hayat.

Vous vivez depuis plusieurs années à Londres. Est- ce que l’écrivain ou le journaliste arabe a réussi à s’imposer sur la scène culturelle et journalistique de son pays d’accueil ?
A l’étranger, l’écrivain fait partie de la vie quotidienne de tout le monde, il est très respecté et jouit de plusieurs avantages. Alors qu’il n’est pas encore le cas pour les pays arabes. Mais je crois qu’ils sont sur la bonne voie pour donner à l’écrivain ou le journaliste la place qu’il mérite  dans son pays. D’ailleurs plusieurs d’entre eux ont réussi au niveau international et leurs œuvres sont des best-sellers à l’étranger et sont primées et traduites dans plusieurs langues. Je cite, entre autres, le romancier et journaliste libanais, Amine Maalouf, l’écrivain palestinien Edouard Saïd et l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun.

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