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Samira Bennani : «Avec mon mari, nous partageons le meilleur et le pire»

© D.R

ALM : Quand et comment avez-vous rencontré votre époux ?
Samira Bennani  : C’était en décembre 1980. À cette époque, j’ai été étudiante au lycée Oum Ayman dans la ville de Fès. Je regardait ce jeune homme qui roulait avec sa grosse moto devant mon lycée, et qui tentait de s’approcher de moi. J’avais 16 ans et demi. Lui, il était au lycée mixte. Il savait que j’avais un penchant particulier pour le sport. Un jour, alors que j’étais avec des copines sur le chemin du lycée, Abdelilah est venu me dire que je lui plaît et qu’il était sérieux. C’était dans ce jour qu’il a aussi exprimé sa volonté de se marier avec moi.
 
Quelle a été votre réaction ?
J’ai tout simplement souri. Et j’ai poursuivi ma route avec mes copines. Mais, ce sourire voulait tout dire. Il était expressif et signifiait que j’acceptais sa demande.
 
Comment les choses ont-elles évolué après ?
Ensuite, le courant a passé entre nous. J’ai été passionnée, depuis mon jeune âge, des sports mécaniques et que je conduisais la moto de mon frère. Nous partageons aussi la même passion, celle de faire des démonstrations avec la moto et d’admirer les courses automobiles.
 
Comment s’est faite la demande de mariage ?
Au départ, ma famille n’était pas d’accord pour que je me marie à mon jeune âge. J’ai perdu mon père à l’âge de deux ans et la décision finale dans ce genre de sujet revenait à ma mère ainsi que mes oncles. Ils avaient refusé le mariage. Et pour moi, c’était un défi que je voulais absolument relever. Je tenais à me marier avec Abdelilah, qui est l’homme de mes rêves. Et Dieu soit loué, mon rêve a été exaucé. Nous avons célébré nos fiançailles le 20 mars 1980 et le mariage le 27 mars de la même année.
 
Après plusieurs années de vie en couple, comment évaluez-vous votre relation avec Abdelilah Bennani ?
Je pense que grâce à Dieu, nous réussissons notre vie ensemble. Cela n’empêche pas, bien évidemment, qu’il y a de temps en temps des mésententes qui se créent à cause d’un sujet ou d’un autre. Et, à mon sens, c’est aussi vital pour la vie d’un couple. Actuellement, notre vie est très animée par le sport, surtout avec Mehdi. Nous avons également une fille, Mouna qui est mariée et qui attend très prochainement un enfant. Je deviendrais bientôt grand-mère. En ces moments, je suis en plein préparatifs pour accueillir le nouveau-né. Mehdi est l’aîné. Il est né en août 1983 alors que Mouna est née en mars 1987. 
 
Quelles sont les qualités que vous aimez chez votre mari ?
Comme je faisais un sport réservé pratiquement aux hommes, mon mari m’a énormément épaulée dans son exercice. Il ne me laissait jamais seule, les sports automobiles sont surtout connus par leur dangerosité. Je me rappelle qu’auparavant dans les multiples compétitions auxquelles je participais j’étais l’intrus. Il était toujours là pour m’encourager et me soutenir.  
 
En raison de votre métier, vous êtes toujours sous les projecteurs. Ne serait-il pas jaloux  ?
La jalousie est un sentiment courant au sein d’un couple. Je pense qu’elle est régulièrement présente dans notre vie et plus particulièrement au sein d’un couple.
Abdelilah était surtout jaloux des pilotes et je le comprends. Il était toujours à mes côtés à tel point que les gens croyaient que nous étions frère et sœur.
 
Un dernier mot ?
Abdelilah sait que je l’aime. Je voudrais qu’il sache que je serais toujours à ses côtés pour le meilleur et pour le pire.
Je veux également qu’il fasse davantage attention à ses enfants, spécialement à son fils, Mehdi.

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