Archives

Slim Black : Un petit rappeur avec une grande ambition

© D.R

Connu sous le nom de Slim Black, Youssef Elforkani est un très jeune rappeur qui nous vient tout droit de Casablanca, la capitale du rap. Agé d’à peine 14 ans, son style est déjà très évolué.
Paroles crues et langage direct. Trahi par une voix de son âge, Slim Black se défend très bien au niveau de son interprétation et de ses rimes. Sa jeune carrière a débuté en 2006, quand il a développé une passion pour le rap et a découvert le rap marocain. Il commence par imiter les grands rappeurs avant de se lancer dans la composition de son propre titre fin 2007 intitulé «free style m7cher». «Tout le monde se moquait de moi et personne ne croyait qu’un gamin pouvait composer ses instrumentaux et écrire ses propres paroles. Une fois mon titre achevé, tout le monde est resté bouche bée», déclare fièrement Slim Black. Par la suite, il a commencé à fréquenter le cercle des rappeurs casablancais où il a beaucoup appris. «Je remercie tous ceux qui m’ont aidé de loin ou de près, d’ailleurs sans eux je n’aurais jamais rien appris», avoue le jeune garçon. Depuis, beaucoup de titres ont suivi, tous composés, écris et interprétés par lui. Son premier maxi «hadi ghir lbdaya» (Ce n’est que le début) qui comporte cinq titres est actuellement en plein mastering.
Il comprend deux collaborations dont une avec le groupe «Nichane», vainqueur du Tremplin 2009, et une autre avec le rappeur «philosophe». Du haut de ses 14 ans, il s’est déjà lancé dans un projet fou de créer son propre studio d’enregistrement avec l’aide de ses amis rappeurs. «Le matériel coûte cher. Et si nous voulons enregistrer en studio privé, nous risquons de nous ruiner. Moi, je suis encore élève au collège et je n’en ai pas vraiment les moyens. Alors chacun de son côté, avec mes amis, nous apportons une part du matériel et aujourd’hui nous arrivons à enregistrer pas mal de chansons», explique le jeune rappeur. Projet sur projet, Slim Black en a beaucoup. «Je suis en phase de monter un groupe de trois rappeurs pour pouvoir participer l’année prochaine à Mawâzine. Un des problèmes majeurs que je rencontre, d’ailleurs, c’est celui d’être en solo et d’avoir à peine 14 ans», déplore l’artiste en herbe.
En effet, rares sont les scènes qui acceptent des artistes aussi jeunes. En tout cas, Slim Black ne baisse pas les bras. Il a déjà déposé deux maquettes pour des compétitions à Casablanca et Meknès. Par ailleurs, il vise l’enregistrement d’une «mixtape», et une signature avec un label. Des projets que Slim Black compte bien mener à terme. «Le premier pas est déjà là et d’autres viendront. Je fais pour l’instant du rap à la «Old School», mais je travaille beaucoup à développer mon propre style.
Un style que je vais imposer et qui aura quelque chose à apporter à la scène marocaine», confie le jeune rappeur. Une ambition nourrie par ses idoles «Nas», «La Fouine», «Mobb Deep», et au niveau national par «Casa Crew». Slim Black est un talent ambitieux à suivre de très près.

Articles similaires

ArchivesUne

Office des changes : Les transferts des MRE avoisinent 66 MMDH à fin juillet

Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE)...

ArchivesUne

Après les listes A et B, le Maroc ajoute une liste C

Elle comprend les pays dont les voyageurs en provenance sont interdits d’accès...

ArchivesUne

Renault dévoile son nouveau plan «Renaulution»

Le Maroc retenu parmi les sites stratégiques à l’international

ArchivesUne

Aujourd’hui le nombre de cas confirmés, 1.217, est le plus bas depuis le 2 septembre

Entre hier à 18H00 et aujourd’hui à 18H00 1.217 nouveaux cas soit...