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Tarfaya : Le Sahara, la mer et l’histoire

© D.R

Tarfaya en quelques mots est une petite localité qui prend en charme les amoureux du désert immense, et de la mer magique, et d’une culture autochtone, mélangés aux cœurs chaleureux de la population locale, transforment cette ville, en un véritable lieu de joie et de récréation, le tout dans une atmosphère conviviale et de retrouvailles, tout au long de l’année.  Seulement avec ses  6.000 habitants, Tarfaya ou Cap Juby  est devenue une ville symbolique à travers son histoire, et son destin, et aussi à travers ses femmes et ses hommes qui la construisent au quotidien et qui veulent aujourd’hui se faire les messagers d’une ville qui bouge.
Cette ville ouvre l’appétit des amoureux des sports nautiques et de la pêche, à travers des dizaines de plages vierges, naturelles, se caractérisent par des rivages étendus, et éparpillées sur un littoral d’une dizaine de kilomètres, où  la pêche, la collecte d’algues et de pratique de sports nautiques, sont pratiquées en toute tranquillité. Non loin d’elle, on trouve la lagune, qui est l’un des plus beaux sites touristiques du Sud marocain, en offrant une diversité étonnante de biotopes, et qui prend la forme d’un  véritable bras de mer, en  s’appuyant à l’Ouest sur des dunes vives et, à l’Est, sur une falaise de grès peu consolidé, et se prolonge vers l’intérieur des terres par une immense dépression aux très fortes marées. C’est un milieu désertique austère, mais au cachet paysager somptueux, ce qui offre une forte valeur récréative. Juste tout près de cette lagune, le visiteur se retrouve devant Sabkhat Tah, qui  est une dépression naturelle qui s’étend sur une superficie de 360 km2 et qui se situe à -55 m par rapport au niveau de la mer, atteignant de ce fait des grandeurs hallucinantes. Dans la ville de Tarfaya on trouve des monuments, qui témoignent de la beauté et l’authenticité de cette merveille saharienne, le visiteur curieux y découvert le Casamar, ou la maison de la mère, construit par Les Anglais en 1882, et qui a servi comme une prison pour les Espagnols. Dar Lamia, qui garde une architecture spéciale, a servi comme administration  pour la police civile Espagnole, qui était au nombre de 100 soldats, ce qui explique sa nomination. Le Fort espagnol construit en 1916, est devenu la nouvelle «casbah» pour «Villa Bens»,  Tarfaya  à  l’époque. Aussi, elle est le lieu mythique de l’ancienne aéropostale, la piste historique de l’ancien aérodrome de Tarfaya, est restaurée et exclusivement rouverte pour accueillir les participants au Rallye Toulouse -St Louise, qui viennent dans cette ville historique du Sud marocain rendre hommage à un site emblématique de l’aviation civile. En fait, à quelques mètres de l’ancienne piste de Tarfaya, le visiteur peut se rendre au musée Antoine Saint-Exupéry, espace de mémoire dédié à l’aéropostale, et découvrir à travers les maquettes, les affiches et les panneaux explicatifs ce que fut le rôle de la ville dans la grande aventure de la «Ligne latécoère» et le rôle de ceux qui parcouraient des routes dans le ciel, avec des moyens rustiques, pour transporter des informations nécessaires à l’essor des échanges et du commerce. Et c’est dans cette ville qu’Antoine de Saint-Exupéry a inspiré le Courrier Sud, écrit à Tarfaya entre 1927 et 1929 et du Petit prince, inspiré par Tarfaya entre ciel et terre, entre océan et désert, dans une plénitude et une sérénité pour la création d’un personnage apparu comme un mirage dans cet environnement  du désert. Par ailleurs, la culture hassani reste dominante dans cette région, dont les habitants ont des coutumes et des traditions variées, spécifiques, notamment pour ce qui relève des traditions relatives au mariage; les spécificités liées à l’habillement et à la gastronomie basée sur les viandes des drimadaires, les réunions de familles et des amis autour des cérémonies de thé.


 
Festival national des jeunes et de la musique

L’association Marock Jeunes organise la 1ère édition du Festival national des jeunes et de la musique. Evénement musical facilitant les rencontres, le métissage et les échanges artistiques, au travers des multiples styles de musique proposés par de jeunes talents montant sur scène pour la première fois, créant ainsi une formidable alchimie ; qui véhiculera certainement leur message artistique et culturel. Ce festival fait le lien entre la fête de la jeunesse et la jeunesse marocaine, entre la fête du Trône et l’attachement de la jeunesse marocaine à leur pays. Quelque 250 jeunes artistes venus des quatre coins du Royaume et près d’une centaine de grands noms issus de la scène artistique marocaine seront réunis  et vous proposeront de la musique dans tous ses états : rap,  folk, gnawa, electro, pop, …

Du 23 au 26 juillet
au Théâtre Royal à Marrakech

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