«Oujda (1907-1960) : mémoire, identité et cosmopolitisme» est le thème d’une exposition de photographie montée actuellement à la galerie d’art d’Oujda? et qui devra se poursuivre jusqu’au 7 septembre. Organisée sous l’égide du Centre d’études et de recherches humaines et sociales d’Oujda (CERHSO), cette exposition offre aux visiteurs, à travers quelque 80 photographies, un voyage dans le temps, nostalgique pour les uns, et de découverte pour les autres. Bien qu’elle ne couvre qu’une période relativement courte de l’histoire d’une ville millénaire, cette exposition, initiée par le professeur-chercheur Badr Maqri, a le mérite d’attirer l’attention sur l’impératif de la préservation de la mémoire collective et du patrimoine national et de le transmettre aux générations futures. Pour Badr Maqri, cette exposition «peut n’apparaître que comme une parenthèse, mais le plus primordial c’est que cette initiative ne peut-être valorisée qu’en prenant en considération ses deux grands objectifs : vaincre l’oubli et préserver la mémoire. Le visiteur de cette exposition aura la chance exceptionnelle de dévoiler les structures profondes de la mémoire fertile d’une ville qui a 11 siècles d’histoire», estime-t-il. Le vernissage de cette exposition a eu lieu, jeudi soir, en présence du wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture Oujda-Angad, Mohamed Ibrahimi.