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Younès Mégri et son épouse Nadia : «J’ai longtemps rêvé de cette belle princesse»

© D.R

ALM : Comment avez-vous rencontré votre âme sœur ?
Younès Mégri : Je venais à peine de rentrer de Paris où je suivais des études de musique. Un jour, j’étais assis sur la terrasse d’un café nommé «Quatre saisons» où les frères Mégri et leurs amis se rencontrent. Une voiture s’est arrêtée en face de moi. C’était ma sœur Jalila qui est passée pour me dire bonjour. Au siège passager, se trouvait une charmante demoiselle. Elle avait un visage doux et serein. Elle est issue d’une classe sociale noble. On voyait qu’elle a reçu une bonne éducation. Sans prononcer un mot, je lui tendis la main à travers la vitre ouverte. Quand ma main toucha la sienne, j’ai compris que c’était la femme de ma vie. J’ai longtemps rêvé de cette belle princesse. Nadia était d’un autre monde et même si union il y avait, je ne pouvais lui offrir ni le confort dans lequel elle vivait ni le milieu social dans lequel elle évoluait. Car mon seul capital était l’amour et le respect des gens. J’ai décidé de lui griffonner quelques mots sur un bout de papier au cas où je la reverrai pour lui parler de mon départ pour Libreville pour trois semaines et les raisons de mon projet de rester à Paris. J’ai vu dans son regard que j’étais l’homme de sa vie autant qu’elle était pour moi la femme de ma vie.

Et comment s’est faite la demande en mariage ?
Après mon retour de Libreville, nous avons commencé à nous voir, souvent. Même si elle était tout le temps surveillée, nous trouvions toujours un moyen pour nous retrouver.
Le jour de son anniversaire, nous avons décidé de passer la soirée ensemble. Nous avons monté tout un stratagème avec sa cousine, Amina qui la couvrirait pour passer la nuit avec moi dans le loft. Mais Amina a fini par avouer que Nadia a passé la nuit de son anniversaire dans le loft de Younès Mégri. J’ai appelé mon frère Mahmoud à mon secours. Je lui ai dit que nous n’avons rien fait de mal, on a juste fêté son anniversaire. Je respectais tellement Nadia et sa famille pour que rien de mal ne pouvait arriver.
Alors nous avons décidé, Mahmoud et moi, d’aller demander sa main. Le père de Nadia refusa. Il m’a dit que je n’étais pas capable de tout offrir à sa fille vu le peu de moyens dont je disposais en tant qu’artiste à l’époque. Nous n’avons pas pu le convaincre, ni Mahmoud ni moi, et il me pria de ne jamais revoir sa fille, sinon…
Nadia était enfermée et surveillée lorsqu’elle partait à l’ENAP où elle poursuivait ses études. Elle décida de leur rendre la vie difficile en s’enfermant dans sa chambre, en faisant la grève de la faim, etc. Cela dura plus de deux mois, jusqu’au jour où le père de Amina, cousine de Nadia, un homme très sage et très pieux a convaincu le père de Nadia pour nous permettre de nous marier. Et nous nous sommes mariés.

Avez-vous des enfants ? Et est-ce qu’ils partagent les mêmes penchants artistiques que vous?
Nous avons une belle petite princesse prénommée Izana. Elle a presque 16 ans. Elle est née artiste, c’est une pianiste. D’autant plus qu’elle a une voix fabuleuse. Quant à sa formation, c’est une scientifique.

Pouvez-vous nous parler de votre épouse ? Et qu’est-ce que vous appréciez chez elle ?
Nadia est ma charmante épouse et compagne.
Le fait que notre union dure presque trente ans prouve que c’est cette femme exceptionnelle dont j’ai toujours rêvée et que le destin m’a permis de rencontrer.

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