C’est ce qu’indiquent plusieurs études internationales. Il est donc plus qu’urgent de développer de nouveaux modes de gestion de la mobilité dans nos grandes villes qui sont déjà au bord de l’apoplexie. Tout le monde pense que 10 ans, c’est encore loin.
Mais raisonnons donc à rebours : 1996, est-ce si lointain ? A cette époque, l’Internet était encore limité au cadre professionnel et il était presque inenvisageable pour les particuliers à petites bourses, d’autant plus qu’il fallait s’armer de patience en l’utilisant, car le débit des données n’était pas conçu, à l’époque, pour les gens pressés ! Le téléphone portable en 1996, pour sa part, souffrait d’hypertrophie quant à son poids et son volume, mais restait très atrophique quant aux capacités de sa batterie.
Celle-ci se désemplissait totalement toutes les heures, quand le téléphone ne s’éteignait pas de façon intempestive en pleine conversation ! Personne n’imaginait avoir dans ses poches, moins de deux décennies plus tard, l’équivalent d’un ordinateur qui occupe la surface de la plupart des centres de calcul de l’époque. Tout cela pour dire que dans 10 ans, si rien n’est fait et si notre infrastructure urbaine n’est pas repensée de façon plus intelligente, il nous sera alors presque impossible de circuler en voiture. Espérons que nos responsables se posent les mêmes questions…