Des groupes environnementaux ont déploré l’incapacité du gouvernement d’Ottawa à déterminer, à travers son enquête, si Volkswagen a enfreint la loi au pays et ce, deux ans après que des tests canadiens eurent aidé les Etats-Unis à traduire le constructeur automobile allemand en justice pour avoir esquivé les normes d’émissions polluantes, ont rapporté, dimanche, des médias locaux.
Même si un représentant du ministère canadien de l’environnement a affirmé qu’il faudra attendre encore plusieurs mois avant la conclusion de l’enquête, ce délai reste «déroutant» pour ces écologistes qui ont intenté une poursuite contre la ministre fédérale de l’environnement et du changement climatique, Catherine McKenna, en vue de s’assurer que le dossier aboutisse, a souligné la même source.
L’enquête sur les moteurs diesel truqués de Volkswagen a été entamée le 22 septembre 2015, le jour même où la société allemande avait reconnu avoir vendu à travers le monde plus de 11 millions de véhicules équipés d’un logiciel capable de détecter la tenue de tests en laboratoire et de faire en sorte qu’ils respectent les normes lors de ces examens.