Il suffit d’une forte chaleur pour que le bitume se soulève comme une peau de chagrin, ou du plus petit orage pour que nos routes se transforment en piscines olympiques, dignes d’accueillir les plus grands championnats du monde de natation ! Et l’argent des vignettes dans tout ça ? Vous savez, celui qui est censé être déployé pour entretenir le réseau ou refaire nos routes selon des standards corrects, et qui, chaque année, coûte de plus en plus cher aux contribuables automobilistes.
Car il faut le dire, l’État n’est guère avare en taxes et autres accises. En revanche, il est moins regardant quand il s’agit de construire des routes qui tiennent dans le temps. Les marchés publics suivent une règle très spéciale chez nous : celui qui est le moins cher remporte le marché.
Du coup, dix ans plus tard, tout est à refaire au double du prix initial. Mais là encore, on fera le malin : on repassera des pansements sur la chaussée pour masquer des nids-de-poule capables d’accueillir toute une famille d’autruches! Au final : multiplication d’hécatombes sur les routes, dangers, accidents et délabrement de l’état de nos véhicules…