Bien au contraire, il faut continuer à persévérer dans le sens d’une transition énergétique. Car ce n’est pas parce que le baril est en grosse déprime qu’il ne remontera pas un jour et de façon tout aussi spectaculaire ! Aujourd’hui nous avons certes droit à une (providentielle !) «bouffée d’air» sur notre facture énergétique qui soulage un peu nos portefeuilles ô combien malmenés, mais en aucun cas cela ne devrait nous dissuader de poursuivre nos efforts en matière de réduction de gaz à effet de serre.
Il faut tirer profit de ce desserrement inattendu pour accélérer notre mutation, pour investir dans des sources alternatives.
Nous devons continuer à capitaliser sur les acquis technologiques, à l’instar du moteur électrique, de l’hybride ou du développement de la pile à hydrogène, pour s’affranchir du poids des énergies fossiles. Puisse un jour nos comptes bancaires s’en trouver réellement soulagés, que les taux de monoxyde de carbone se réduisent et que la Terre redevienne enfin un jardin !