On ne présente plus la Jazz. Une citadine dont l’architecture monocorps et singulière dans sa catégorie en a fait «LE» best-seller chez Univers Motors, l’importateur national de Honda. Mais pas seulement au Maroc, la Jazz est un succès mondial puisqu’il s’en est vendu –au total– plus de 2 millions d’exemplaires depuis son lancement en 2001. Et parce que cette première génération avait tellement séduit, les designers de la marque ont estimé qu’il ne fallait pas trop s’éloigner du modèle sortant lors du renouvellement. Résultat : la Jazz, deuxième du nom, arbore une ligne très évocatrice de l’ancienne mouture. On retrouve ainsi un profil monovolume tout en hauteur, des projecteurs avant en amande et un hayon vertical. Si bien, que ces atours donnent l’impression qu’il ne s’agit que d’un modèle restylé. Totalement faux ! Ce modèle a bien subi une totale refonte. Il en résulte une structure de conception plus avancée, ayant gagné en rigidité torsionnelle, comme en centimètres. En effet, la nouvelle Jazz s’étend à 3,90 m, soit 6 cm de plus que celle qu’elle remplace. Pour mieux l’ancrer au sol, ses concepteurs lui ont ajouté 2 cm en largeur (au niveau des voies) laquelle atteint 1,69 m, tout en conservant son hauteur précédente, soit 1,52 m. Et pour la rendre plus habitable, ces mêmes ingénieurs ont accru son empattement de 2,45 à 2,50 m. Autre particularité structurelle de la nouvelle Jazz, le déplacement de son réservoir, désormais situé sous les sièges avant. Du coup, le coffre a non seulement gagné un compartiment sous son plancher, mais il est devenu carrément géant cubant jusqu’à 399 litres, quand une Renault Clio III n’offre que 288 l. C’est clair, cette Jazz n’est plus une citadine, mais bien une voiture d’un nouveau genre, ou du moins un sous-segment en plein boom : celui des minispaces. La nouvelle Jazz change donc de statut, devient autrement plus spacieuse et joue résolument une partition technologique. La preuve, elle adopte un accélérateur à technologie «drive-by-wire», c’est-à-dire électronique et dépourvu de lien mécanique. Mécaniquement, exit le petit 1.3 litre de 86 chevaux. Place au puissant 1.5 l de 120 ch à technologie i-VTEC. Un bloc que le constructeur annonce comme le moins gourmand en essence dans sa catégorie, qui plus est, peut être associé (en option) à une boîte automatique à 5 vitesses, avec mode séquentiel et palettes au volant ! Autre équipement optionnel, le pavillon panoramique en verre offre aux occupants un bain de luminosité à bord et une vue imprenable sur le ciel. Mais ce ne sera qu’une conduite à ciel fermé, puisque ce toit n’est pas ouvrant. Toujours dans l’habitacle, la présentation est aussi élégante que moderne, comme en atteste son volant gainé de cuir, à trois branches et emprunté à la grande sœur, Civic. Encore plus fort, la Jazz se dote de quelques équipements inédits et très utiles, tels que le régulateur de vitesse ou encore l’autoradio CD commandés au volant et doté d’une double connectique (USB + AUX) pour écouter un iPod. Après tout cela, il n’est que logique d’apprendre que cette nouvelle Honda répercute sa montée en gamme par des tarifs un cran plus élevés (voir encadré), démarrant à 168.000 DH. C’est cher pour une citadine, mais très compétitif pour un minispace.
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