Automobile

Il était une fois… Jaguar Type E : Le must-have des jaguaristes…

© D.R

En Grande Bretagne, c’est par «once upon a time» que commencent toutes les belles histoires. Et l’histoire de la Jaguar Type E est merveilleuse sur plusieurs points ! C’est l’histoire de l’une des plus belles robes de l’histoire de l’automobile. C’est aussi l’histoire d’un moteur au souffle prodigieux propulsant la voiture à 240 km/h. C’est enfin l’histoire d’une voiture qui coûte la moitié du prix d’une Ferrari pour des performances quasi identiques ! Cette semaine, nous avons décidé de revenir sur l’histoire d’une incontournable de l’histoire automobile.

Premiers bains de foule à Genève…

La Type E fait son apparition en 1961. Dépositaire de l’expérience héritée de la compétition à travers les cinq victoires remportées par les Types C et D aux 24 Heures du Mans, elle semble d’autant plus révolutionnaire qu’elle offre un contraste saisissant avec sa devancière, la XK 150, dernier maillon d’une génération qui devenait alors caduque et dépassée. Il faut dire que le projet de la création d’une Type E est né quelques années avant, en 1957. Alors que l’XK 150 vient d’être lancée, s’esquissait alors l’idée de mettre en place une Type E. La dernière représentante de la dynastie XK correspond à un modèle de circonstance destiné à attendre l’avènement d’une nouvelle gamme de voitures de sport.

Rayonnement commercial

C’est au Salon de Genève que la Type E est présentée en mars 1961. Le secret ayant été bien gardé, son apparition fait l’effet d’une bombe, provoquant l’enthousiasme du public et les dithyrambes de la presse. Il faut dire qu’outre ses qualités esthétiques et mécaniques, elle est proposée à un prix défiant toute concurrence, pratiquement équivalent à celui d’une Porsche 356 nettement moins performante ! Le succès commercial est immédiat et la voiture connaîtra une exceptionnelle carrière aux Etats-Unis, où elle trouvera l’essentiel de son débouché.
Lancée avec le six cylindres de 3,8 litres de la XK 150 S, la Type E est proposée simultanément en cabriolet et coupé deux places (Série 1 3,8 litres).

1964, nouvelles motorisations…

En octobre 1964 au Salon de Londres, elle reçoit un bloc réalésé à 4,2 litres. Bénéficiant également d’une boîte de vitesses entièrement synchronisée, elle sera ainsi produite jusqu’en septembre 1968 (Série 1 4,2 litres). Aux deux modèles précédents, s’ajoute un troisième, le coupé 2 + 2 réalisé pour répondre aux sollicitations du marché américain. Présenté au salon de Genève, il est proposé à partir du printemps 1966. Bien que l’empattement ait été allongé, les places arrière apparaissent plutôt comme une solution de secours pour des passagers de taille modeste.

La surélévation du toit et du pare-brise sacrifie le design à l’habitabilité et constitue la première atteinte à la beauté originelle de la Type E. Pour autant, ces errements esthétiques n’empêcheront pas le large succès commercial de la 2 + 2. Il faudra attendre septembre 1970 pour que prenne fin la carrière de la Type E six cylindres.

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