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Il était une fois… Lamborghini Countach : Fabuleusement sportive

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L’une des sportives les plus marquantes des années 70 est sans conteste la Countach. Succédant à la Miura, elle a fait sensation dès sa première apparition. Deuxième Lamborghini à être dessinée par Marcello Gandini, elle a d’emblée été qualifiée d’Ovni, ce qui lui a permis de se distinguer des autres sportives de l’époque. Retour sur l’histoire de l’un des modèles les plus emblématiques de la marque au taureau.  Il faut dire que la rivalité née entre Ferrucio Lamborghini et Enzo Ferrari n’a que du bon puisqu’elle a conduit à la création d’une marque aux voitures sensationnelles qui se distinguent avant tout par un look qui leur est propre. Si l’histoire de Lamborghini a commencé à travers la Miura, c’est à travers la Countach que la marque a affirmé ses ambitions. C’est en se lançant dans une course à la puissance que Lamborgini a lancé le projet 112 à la fin des années 60. C’est finalement au Salon de Genève, en 1971, que le prototype expérimental a été dévoilé au public. Créant la surprise, il portait le nom de code LP 500 pour Lonitudinale Posteriore alors que le 500 fait référence aux 5 l de cylindrée du gros V12, hérité de la Miura, qui l’équipait. Le prototype avait abandonné la disposition transversale au profil d’une orientation longitudinale alors que la position centrale arrière du moteur a été conservée. Tout comme pour la Miura, le dessin de la Countach a été confié à Bertone ou plus exactement à Marcello Gandini qui travaillait pour lui. Grâce à sa ligne futuriste, elle était souvent assimilée à un vaisseau spatial. En effet, elle s’est d’emblée imposée comme showcar  par ses lignes agressives, élégantes mais avant tout spectaculaires. C’est d’ailleurs elle qui a inspiré le style de la marque pendant de longues années jusqu’à l’arrivée de la Gallardo.  Contrairement aux voitures d’aujourd’hui avec leurs calandres proéminentes, la Countach n’en avait aucune et affichait un nez très plongeant qui lui permettait de se distinguer davantage de ses concurrentes mais surtout de révéler au grand jour ses ambitions. Extrêmement basse, elle donnait l’impression d’être dessinée d’un seul trait plat se prolongeant de l’avant à l’arrière. Afin de dégager de la place pour le moteur en position centrale arrière, le cockpit, au raz du sol, a été avancé au maximum. A l’arrière, l’allure d’un vaisseau spatial est accentuée par la présence de feux en trapèze alors que les quatre sorties d’échappement sont là pour nous rappeler qu’il s’agit bien d’un engin destiné à un usage terrestre.
C’est en découvrant le résultat du fruit de l’imagination de son designer que Bertone s’est exclamé «Countach» qui vient de l’argot piémontais et qui peut être traduit par «fabuleux». C’est donc pour cette raison qu’elle porte ce nom et non celui d’un taureau comme dans la tradition de la marque.  En 1973, toujours à Genève, la LP 500 devient LP 400 puisque la cylindrée a été ramenée à 4 litres et développe 375 ch. Mais ce n’est qu’un an plus tard que la version de production s’est dévoilée à un public conquis. Quelques petites modifications ont été apportées à l’instar des entrées d’air du moteur qui ont été accentuées par deux sortes de cheminées de part et d’autre du moteur. La ligne pure de la Countach a subi quelques changements au fil des ans pour répondre aux attentes d’un public toujours à la recherche d’extravagance.
C’est d’abord en 1978 que la LP 400S s’est fait greffer un kit carrosserie imaginé par un milliardaire et qui se compose d’élargisseurs d’ailes destinés à accueillir des pneus plus larges. Quatre ans plus tard c’est un imposant aileron, jusque-là disponible en option, qui devient de série sur la LP 500S. En 1988, pour fêter les 25 ans de la marque, une série limitée «25th Anniversary» a fait son apparition mais plutôt que de rester fidèle à la ligne qui a fait le succès de la Countach, elle s’en éloigne. Ces changements marquent la fin de la carrière de la mythique sportive qui a ébloui Bertone et qui s’est retirée en 1990 pour laisser place à la Diablo.

Historique :

• 1966 : Ce n’est que 3 ans après sa création que la marque au taureau a réussi à faire trembler Ferrari avec la Miura
• 1971 : Au Salon de Genève en mars, le prototype expérimental devenu LP 500 a été exposé à côté de la nouvelle Miura SV, qu’il était appelé à remplacer.
• 1973 : Toujours à Genève la Countach a troqué son LP 500 contre LP 400 en raison de la cylindrée du V12 ramenée à 4 L, mais elle est toujours au stade de prototype.
• 1974 : Après la conservation du V12 4 L, la Countach est enfin lancée pour le plus grand bonheur des fans de la marque.
• 1988 :  Une série limitée «25th Anniversary» commémore l’anniversaire de la marque née 25 ans plus tôt, mais s’éloigne encore un peu plus de l’esprit de la Countach originale.

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