Quelle est la portée attendue de l’événement que vous organisez ?
Nous espérons contribuer au développement des taux d’exportation et d’importation au niveau de l’industrie automobile marocaine, et ce en créant un espace de rencontre idoine entre différentes cibles du secteur automobile, qu’elles soient d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique ou d’Afrique. Vous savez que l’industrie automobile marocaine est considérée comme un secteur clé pour le Royaume. Les performances à l’export réalisées sur les cinq dernières années sont extraordinaires. Le Maroc jouit d’une proximité géographique avec l’Europe, d’une stabilité politique irréprochable, d’un accès vers l’Afrique et d’une croissance solide. A travers ce Salon, nous comptons drainer davantage d’investisseurs étrangers vers le Royaume, ou du moins les pousser à s’intéresser aux potentialités qu’il recèle.
Comment sont ventilées les participations des exposants au Salon ?
Comme vous le savez, la production marocaine est forte dans les câblages, les sièges, la transformation de caoutchouc, du métal et celle du plastique. Nous aurons des participants en matière de plastiques intérieur-extérieur, mais aussi au niveau des pièces moteur, des composants du groupe motopropulseur, du freinage, de la pneumatique, des systèmes hydrauliques, des outils à main, de la peinture, des filtres et la liste est encore longue ! Nous avons veillé à ce que les participations soient les plus exhaustives possibles.
Avez-vous déjà des retours quant aux profils des différents visiteurs qui arpentent le Salon?
Nous avons tenu à inviter essentiellement des fabricants, des importateurs, des acheteurs, mais aussi des propriétaires de garages, des ingénieurs industriels, des techniciens, des compagnies de fret et de transport, sans oublier les autorités publiques. Toutes les composantes des écosystèmes automobiles devraient être intéressées par le Salon. C’est un secteur en pleine éclosion. D’ici fin 2015, plus de 72 milliards de dollars d’équipements automobiles auront été utilisés dans la fabrication de 7 millions de voitures. Plus de 18 milliards de DH pourraient être sous-traités au Maroc grâce à sa compétitivité.