Automobile

La Fulgura prête pour la production !

© D.R

Deux ans après avoir présenté la Fulgura en concept-car, «Laraki Automobiles» revient à la charge, et toujours au Salon de Genève, pour y dévoiler la version définitive. Pour son patron, le jeune et talentueux Abdeslam Laraki, c’est une fois de plus l’occasion parfaite de faire montre de son ambition et de toute sa passion quant à la réalisation d’un supercar de rêve.
Et c’est réussi ! Avec ses surfaces fluides, mais introduisant quelques lignes tranchantes, cette nouvelle mouture arbore un look à la fois plus personnel et résolument sportif.
Outre le fait d’être campée sur de larges roues de 19 pouces, la carrosserie (réalisée en fibre de carbone) fait la part belle aux artifices aérodynamiques : prise d’air frontale, extracteurs d’air latéraux, rétroviseurs profilés… Résultat : l’auto peut se targuer de l’un des meilleurs Cx (coefficient de pénétration dans l’air) de sa catégorie : 0,33. Et puis, avec ses phares à double optiques placées sous-glace lisse, l’ensemble ne manque pas d’allant, ni d’élégance. On apprécie également l’ouverture des portières en élytre, ainsi que les blocs de feux arrière à diodes électroluminescentes.
Techniquement, la Fulgura est encore plus aboutie. Son infrastructure montre clairement que M. Laraki a ménagé tous ses efforts pour réaliser un modèle quasiment 100 % marocain. Car, si le prototype initial prenait à sa base une Lamborghini Diablo, dont la carrosserie, le moteur et le châssis tubulaire avaient été retravaillés, il n’en est point pour la Fulgura de série. Celle-ci repose sur une plate-forme inédite et légère, puisque réalisée en aluminium à l’exception de l’arceau de sécurité qui est en acier.
Par ailleurs, et outre une rigidité torsionnelle remarquable, la voiture profite de trains roulants spécifiques, recourant à des suspensions dites «in board», c’est-à-dire montées horizontalement. Cette technique, dérivée de la Formule 1, a pour bienfait d’optimiser la tenue de route en maintenant de manière constante un centre de gravité bas. Bref, ce sont là les ingrédients d’une vraie sportive.
Même son de cloche à bord, où les deux sièges sport, habillés de cuir et d’alcantara donnent le ton aux côtés de la console centrale épurée et descendant tel un toboggan jusqu’au levier de vitesses.
On y retrouve des inserts en alu brossé et un écran tactile, servant au GPS et au lecteur DVD. Autant de détails destinés à faire craquer le passager et son «pilote».
Car, en s’animant de puissants moteurs, la Fulgura n’est pas un coupé de pacotille, mais une authentique GT! Ses mécaniques, développées par Brabus (l’autre préparateur attitré de Mercedes), s’entendent d’un V8 à compresseur de 570 chevaux et 790 Nm de couple et d’un V12 biturbo de 660 ch et 1300 Nm ! C’est clair, ici on ne fait pas dans la dentelle et les performances sur l’asphalte ont largement de quoi faire pâlir Ferrari, Lamborghini et autres Bugatti. Jugez-en : le 0 à 100 km/h s’acquitte respectivement en 3,7 et 3,4 secondes, tandis que la vitesse maxi atteint 330 et 350 km/h ! Vous l’aurez compris, notre prodigieux constructeur national n’a pas lésiné sur les moyens, pour offrir ce qui se fait de mieux en ingénierie automobile. Il n’est donc pas étonnant qu’après plusieurs mois de développement, le résultat final soit aussi valorisant : une voiture d’exception qui a largement rempli son contrat à Genève, à savoir faire rêver les gens.

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