Les performances du constructeur japonais de voitures, motos, scooters et autres véhicules, Suzuki Motor ont nettement marqué le pas au premier trimestre, et dont le bénéfice net d’avril à fin juin a fondu de 52,8% sur un an, à 40,5 milliards de yens (344 millions d’euros au cours actuel), selon des résultats publiés lundi.
Cette baisse est due notamment à une chute de ses ventes d’automobiles en Inde, son principal marché. Le bénéfice d’exploitation a connu une évolution identique (-46,2%, à 62,7 milliards de yens), tandis que les ventes du groupe ont reculé de 8,1%, à 907,5 milliards de yens. Suzuki a été lourdement pénalisé par le déclin de ses ventes nettes en Asie, surtout en Inde (-14%), où son activité automobile a fait, selon lui, les frais de l’attentisme des consommateurs durant les élections législatives indiennes en avril-mai. A l’inverse, ses ventes de deux-roues et de moteurs hors-bord ont légèrement progressé sur la période.
Cependant ces activités étant marginales pour le groupe, elles n’ont pas permis de compenser le net recul de sa division automobile. Suzuki, qui a par ailleurs subi des effets de change défavorables sur la période, a maintenu lundi ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice, tout en indiquant qu’il comptait les revoir prochainement.
Pour son exercice comptable en cours, 2019-2020, qui sera clos le 31 mars prochain, le groupe vise pour l’instant un bénéfice net de 200 milliards de yens, ce qui signifierait une hausse de 11,9% sur un an. Il table également sur un bénéfice opérationnel de 330 milliards de yens (+1,7% sur un an) ainsi que sur un chiffre d’affaires annuel quasi stable de 3.900 milliards de yens (0,7%).