Automobile

Marco Tronchi : «Ferrari et Maserati étudient la possibilité de venir au Maroc»

© D.R

ALM : C’est la première fois que Fiat investit le segment du 4×4 avec le Freemont quels sont ses atouts pour faire face à la concurrence ?
Marco Tronchi : C’est en effet la première fois que Fiat lance un 4×4. Il vient d’arriver il y a peu de temps au Maroc mais le Freemont a été lancé en Europe il y a un an et demi avec un grand succès grâce, entre autres, à son design agréable. L’intérieur  également se distingue par une finition de qualité. C’est ce qui nous a encouragés à lancer le Freemont au Maroc où le segment des 4×4 au Maroc connaît une croissance importante. Maintenant, c’est essentiel pour nous de suivre l’évolution de ce segment qui est devenu stratégique. Pour se démarquer face à ses différents concurrents le Freemont pourra compter sur son design, sa qualité de finition, sur sa fiabilité ainsi que sur le réseau qui prépare le produit destiné à la vente.

Quels sont vos objectifs de vente sur segment que vous investissez pour la première fois?
Vous savez c’est toujours difficile de fixer des objectifs et d’annoncer des chiffres mais notre but premier est de nous faire connaître auprès des clients sur le segment des 4×4 grâce à la qualité du produit, certes, mais également des services en assurant au client le meilleur suivi possible après la vente. Sur la centaine de modèles déjà livrés, nous avons une prédominance du 4×4 par rapport au 4×2 à hauteur de 70% pour le premier. Donc pour revenir aux chiffres, ce sera entre 350 et 400 Freemont qui seront vendus cette année.

Comme nous l’avons vu lors de la journée d’essais du Freemont, vous avez entrepris une stratégie de fidélisation des clients et des partenaires, quelles seraient les répercussions de cette stratégie sur l’image et les ventes du groupe Fiat ?
En réalité nous sommes en train de travailler sur trois niveaux. Le premier concerne tout d’abord le produit, dans le sens où il faut proposer un produit customisé pour le client marocain et qui lui soit adapté. Le second niveau s’articule autour de l’organisation interne de FGAM  à savoir la formation, la qualité et surtout la manière de traiter avec le client. C’est grâce à ces actions, le Groupe pourra conserver sa tendance haussière en matière de ventes. Le troisième volet, lui, est consacré au développement du réseau qui doit être bien préparé pour accompagner l’augmentation des quantités de produit sans oublier la qualité, bien évidemment.

Toutes les marques du groupe enregistrent des ventes en hausse, quels sont les principaux modèles qui permettent cette évolution ?
Nous avons une croissance sur beaucoup de modèles, avec par exemple une évolution de 70% à fin mai par rapport à l’année dernière.  Bien sûr parmi les modèles de bataille il y a la Punto que nous avons lancée en avril dernier et le Doblo qui marche dans un segment important. Mais ce n’est pas tout, les ventes de la 500 ont également augmenté lors de la période de l’Auto Expo. L’Ypsilon qui a été élue «Voiture de l’Année 2012» a aussi vu ses ventes exploser permettant à Lancia d’enregistrer une importante hausse. Alfa Romeo, elle, enregistre une évolution de plus de 25% des ventes d’Alfa Romeo par rapport à 2011 qui était déjà une année exceptionnelle. Mais en général, l’ensemble des modèles ont augmenté leurs volumes de vente. L’année dernière nous avons vendu plus de 4.100 véhicules alors que cette année ce sera entre 6.600 à 7.000. La croissance la plus importante a été réalisée par le Doblo. Justement, nous voudrions développer une stratégie très agressive sur ce segment et nous sommes en train d’étudier le lancement de nouveaux produits (Ndlr: probablement le Fiorino Qubo qui a été développé avec le groupe PSA).

Depuis votre arrivée à la tête de FGAM, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?  
En réalité je connais le Maroc depuis une dizaine d’années. J’étais responsable de l’export pour le groupe Fiat et je m’occupais de la zone Afrique. A mon arrivée, j’ai trouvé une société solide et une vraie équipe qui fait la différence. Mais franchement ce que je trouve difficile c’est ce manque de personnes compétentes et qui ont en même temps cette humilité d’apprendre et d’évoluer. Ce qui n’est pas évident mais c’est ce qu’il faut pour ne pas être victime de son succès et assurer une bonne gestion des volumes. Pendant le mois de mai par exemple pour l’Auto Expo nous avions préparé à l’avance un plan logistique pour pouvoir livrer les véhicules à temps à leurs propriétaires, plusieurs équipes ont été dispatchés pour assurer au niveau des différentes étapes et il faut dire que nous étions capables de gérer cela.

Dernière question, concernant les rumeurs d’importation de Ferrari au Maroc, qu’en est-il en réalité ?
La seule chose que je peux dire c’est que le groupe Fiat et particulièrement les marques prestigieuses Ferrari et Maserati sont en train d’étudier la possibilité de venir au Maroc et avoir une présence dans le Royaume.

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