Le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal sont les trois pays du continent traversés par l’épreuve
La ville de Dakhla a accueilli le week-end dernier une centaine de conducteurs de 30 pays qui participent à la 11ème édition de l’Africa Eco Race et qui devrait les mener à Dakar.
Cette compétition est un rallye tout-terrain africain reprenant les valeurs qui ont écrit la légende des rallyes. Elle plonge les participants dans une ambiance typique, sur des pistes inédites faisant la part belle au pilotage, au cœur de paysages inoubliables comme seule l’Afrique peut en offrir. Convivialité, authenticité, solidarité et sportivité sont les maîtres mots de cette épreuve permettant à un maximum de concurrents de rejoindre le mythique Lac Rose à Dakar. L’Africa Eco Race répond aux besoins stratégiques que sont le tourisme, l’économie et le développement durable sur le continent africain. Ce rallye a été créé avec le soutien des fédérations sportives internationales auto et moto et en partenariat avec les autorités africaines.
La course est inscrite au calendrier international des fédérations internationales FIA et FIM. Selon les organisateurs, cet évènement affiche clairement sa volonté de donner au développement durable une réelle dimension en l’intégrant dans l’organisation quotidienne de la course grâce à des démarches et à un comportement éco-responsable, en mettant l’accent sur la prise de conscience individuelle et quotidienne en matière d’écologie. Par exemple, un certain nombre de véhicules de l’organisation est équipé de panneaux photovoltaïques afin d’utiliser l’énergie emmagasinée toute la journée pour mener à bien leurs missions (chrono à l’arrivée, mise en ligne des classements ou simple alimentation des circuits électriques du véhicule). En course, une catégorie expérimentale réservée aux véhicules hybrides a été mise en place et chaque année plusieurs prototypes réussissent à rejoindre le Lac Rose.
L’économie africaine est mise en avant en faisant appel à des prestataires locaux. De même, le parcours est défini en étroite collaboration avec les autorités des pays traversés afin d’éviter les zones «à protéger» comme les parcs nationaux. Un volet humanitaire est également mis en œuvre par certains concurrents et par la direction du rallye. pour cette 11ème édition.