Plus de 1.200 voitures électriques ou thermiques en partage à terme dans les rues de Paris: après les couacs d’Autolib’, lourdement déficitaire, la municipalité lance un nouveau service d’autopartage avec l’aide de 4 opérateurs.
Le nouveau service Mobilib’ doit permettre de «développer les alternatives à la possession d’un véhicule individuel» et «contribuer à la lutte contre la pollution atmosphérique», a annoncé lundi la ville dans un communiqué. «Cette offre vient en complément des 1.500 véhicules électriques déjà à disposition en flotte libre à Paris», a détaillé la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, dans un message sur Twitter. Depuis la fin du contrat à l’été 2018 qui liait la mairie de Paris au groupe Bolloré, et la disparition des voitures électriques partagées Autolib’, plusieurs offres se sont développées dans la capitale (Car2Go, Renault, PSA ou Citroën).
«Autolib’ est progressivement remplacé par deux systèmes d’autopartage: un système en trace directe (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point B), et un système en boucle (on prend un véhicule au point A et on le laisse au point A)», rappelait à l’AFP l’adjoint à la mairie de Paris chargé des transports, Christophe Najdovski.