Automobile

Pininfarina prend pied au Maroc

Après plusieurs mois de négociations, le célèbre constructeur italien Pininfarina largue finalement ses amarres au Maroc. La convention qui sera signée lors d’une cérémonie, qui sera présidée par le Premier ministre ce jeudi, porte en effet sur la création d’une structure de recherche automobile, la première du genre au Maroc. En gros, la plate-forme s’articulera autour d’un « centre de calculs de voitures », dans lequel une variété de disciplines d’ingénierie automobile sera représentée.
Soixante ingénieurs marocains seront embauchés par Pininfarina pour travailler dans ce centre. Initialement, le projet figurait dans le cadre d’une réflexion enclenchée depuis quelques années avec le constructeur Matra, avant que ce dernier passe sous le giron de l’entreprise Pininfarina. Et c’est grâce à cette dernière en effet que la ville de Turin doit son statut de capitale mondiale du design automobile. Avec des bureaux d’études et recherches regroupant 400 ingénieurs et techniciens, Pininfarina assure dans le secteur automobile le style, la recherche fondamentale, des études et développements. Avec une capacité de production de l’ordre de 46 000 véhicules/an, l’entreprise assure la fabrication des Peugeot 306 Cbrio et 406 Coupé, Alfa-Romeo GTV/Spideret le Mitsubishi Pajero dit « Pinin ».
Figurent aussi parmi ses clients, le coréen Daewoo avec le Tacuma, et un autre monospace chez le chinois Songhuajiang-Zhongyi prévu d’être construit à une cadence de 100 000/an en Chine.Depuis sa création, Pininfarina a travaillé avec une trentaine de marques, non compris les prototypes de pure recherche : Abarth, Alfa-Romeo, Audi, Austin, Autobianchi, Bentley, British-Motors (BMC), Cadillac, Chevrolet, Cisitalia, Daewoo, Dino, Ferrari, Fiat, Honda, Jaguar, Maserati, Mercedes-Benz, Mitsubishi, Nash, Oldsmobile, Peugeot, Pontiac, Rolls-Royce, Rover, Talbot et Volkswagen. Pour le Maroc, cette plate-forme devrait permettre aux équipementiers marocains de s’améliorer pour répondre aux normes internationales en la matière. Une perspective qui se justifie largement, vu le potentiel que représente l’ingénierie marocaine en termes d’expertise et de savoir-faire, mais surtout en terme de coût.
Cet accord s’inscrit en effet dans le cadre des efforts de la rationalisation des budgets de la recherche et ingénierie en cherchant à explorer de nouvelles pépinières d’ingénierie, principalement dans les pays en développement. À ce niveau, le Maroc réussira, avec cet accord, un joli coup.

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