PSA a annoncé lundi la création d’une coentreprise avec Nidec Leroy-Somer afin de rapatrier en France la production de ses futurs moteurs électriques tout en partageant avec le groupe japonais les investissements requis.
Face à l’accélération de l’électrification du parc automobile, qui pourrait entraîner un doublement de la demande mondiale en machineries électriques automobiles à 45 milliards d’euros sur les deux prochaines décennies, PSA a déjà fait part de son souhait de réinternaliser ses moteurs, comme Renault l’a déjà fait quelques années plus tôt. «L’objectif est de passer à une nouvelle étape stratégique qui nous permet de maîtriser et de contrôler, grâce à ce partenariat, la machinerie électrique», a expliqué Patrice Lucas, vice-président exécutif de PSA en charge des programmes et de la stratégie, lors de la présentation de la JV. Pour les voitures électriques et hybrides que PSA va lancer à partir de 2019, le groupe se fournit en grande partie auprès de l’allemand Continental et de la JV Valeo-Siemens. A partir de 2022, les modèles embarqueront à la place des moteurs électriques Nidec Leroy-Somer.