Automobile

Rétro 2015: l’automobile, les réalisation d’un secteur

© D.R

PSA Peugeot-Citroën est arrivé au Maroc

«Rendre le Maroc compétitif au niveau de l’industrie automobile sur le plan mondial, c’est comme rattraper un train en marche, et nous avons réussi!», a rappelé Hakim Abdelmoumen, président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA), quelque temps après la signature, au Palais Royal à Rabat, d’un accord qui prévoit la construction d’une usine PSA au Maroc, dans la Commune de Ameur Seflia, dans la Région de Kenitra. Celle-ci assemblera dès 2019 des moteurs et des véhicules des segments B et C couvrant les besoins de la région et des clients marocains. D’une capacité de 90.000 moteurs et véhicules au démarrage, cette unité industrielle atteindra une production de 200.000 unités à terme, lorsque la demande commerciale le justifiera.Ce projet industriel permettra, ainsi, la réalisation d’un taux d’intégration locale de 60% au démarrage du  projet et 80% à terme.

Ford s'est installé à Casablanca et Tanger

En mai dernier, Ford avait fait la une de la presse nationale et internationale. Après Renault, qui fait tourner deux usines à Casablanca et à Tanger, le constructeur américain a décidé lui aussi d’investir au Maroc. Si Ford ne crée pas d’usine, du moins dans l’immédiat, il a décidé dans un premier temps d’inaugurer une base commerciale régionale à Casablanca, le Maroc étant son premier débouché au Maghreb. Ce bureau rayonnera sur l’ensemble de l’Afrique du Nord. Le groupe américain va également installer un bureau d’achat à la zone franche de Tanger.  L’objectif de Ford étant de tirer profit des dizaines de fournisseurs automobiles «à bas coûts», qui se sont installés dans les zones franches de Tanger et de Kenitra. Les fournitures achetées au Maroc par Ford seront ensuite envoyées en Espagne où le constructeur dispose d’une usine à Valence (d’une capacité annuelle de 450 000 véhicules), où il a investi pas moins de 2,3 milliards d’euros pour flexibiliser sa production.

L'automobile est devenue: le secteur exportateur numéro 1

L’usine Renault de Tanger a porté le secteur automobile au Maroc à la première place des exportations du Royaume, dépassant même le secteur des phosphates qui se taillait la part du lion jusque là. Les ventes à l’international de véhicules ont enregistré un bond de 52,7% contribuant à l’amélioration du lourd déficit commercial marocain. Le secteur automobile pèse désormais 20% des exportations totales du pays. Les exportations de véhicules assemblés au Maroc ont représenté à elles seules 10% des exportations totales du pays! Pour rappel, l’usine de Renault située à Melloussa près de Tanger et ouverte depuis février 2012 a superformé en termes de production de la Logan, du Sandero, du Dokker ou encore du Lodgy. Ces modèles assemblés dans l’usine, transitent par le terminal Renault dédié du port de Tanger Med. A cela s’ajoute aussi une part importante destinée à l’export des voitures produites à Casablanca par la Somaca, usine automobile historique du pays détenue à 80% par le groupe Renault.

Les banques ont financé les écosystèmes automobiles

L’année 2015 retiendra un bel exemple de coopération public-privé. Des conventions ont été paraphées juillet dernier à Casablanca entre le ministère de tutelle, l’Amica et trois importants groupes bancaires : Attijariwafa bank, Banque populaire et BMCE Bank. Elles rentrent dans le sillage de l’accord-cadre signé en avril dernier entre l’Etat et les trois banques, lors du lancement du Plan d’accélération industrielle 2014-2020. Les conventions prévoient des mesures d’accompagnement et de soutien financier aux opérateurs du secteur. Elles proposent, entre autres, des offres de financement comprenant l’avance sur crédit de TVA, le pourvoi aux besoins des opérateurs en devises, ou encore le factoring… Cet accompagnement des écosystèmes permettra de créer, à l’horizon 2020, pas moins de 90.000 nouveaux emplois, mais aussi de porter le chiffre d’affaires des exportations du secteur à 120 MMDH et le taux d’intégration local à 60%. Les 4 écosystèmes lancés à ce jour concernent les filières du câblage automobile, de l’intérieur véhicule et du métal-emboutissage.

L'occasion a eu son Salon

La première édition du Salon de l’auto d’occasion de Casablanca organisée en juin dernier à l’OFEC, a été l’événement attendu depuis un moment par de nombreux particuliers en quête de la voiture idoine, mais aussi par des chefs d’entreprises désireux d’acquérir une flotte bon marché et des revendeurs de tout acabit venant des quatre
coins du Royaume.
Le jour de l’ouverture du Salon, et malgré un soleil de plomb, une déferlante humaine bien matinale a attendu depuis 8h00 du matin l’ouverture du Salon prévue à 10h00. Les guichets de billetterie ont été littéralement envahis, ce qui avait alors poussé les organisateurs à retarder l’ouverture des portes du Salon d’une demi heure. Rachetée à tour de bras, la flotte automobile d’exposants comme Arval, Wafa LLD ou ALD Automotive, part comme des petits pains. La barrière critique des 10.000 visiteurs avait largement été dépassée !.

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