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Test drives, Mercedes GLC, GLE et GLE coupé: La nouvelle nomenclature de l’étoile

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Ces trois SUV cèdent aux canons de beauté exigés et s’arment d’efficience pour faire front à une concurrence acharnée sur un segment à la fois convoité et vendeur. Désormais, il va falloir assimiler les nouvelles appellations Mercedes, a fortiori quand le constructeur change le patronyme de ses modèles (GLE au lieu de Classe M, GLC au lieu de GLK…), mais aussi de celui de ses motorisations (on dit «250 d», et non plus «250 Bluetec»). Pour avoir pris en main ces trois SUV en les essayant tour à tour à El Jadida, nous pouvons vous dire qu’ils distillent un plaisir rare et authentique, aussi bien à la conduite qu’à la manœuvre. Voici notre feedback.

1) Mercedes GLC : Le conquérant

Le Mercedes GLC joue une partition à la fois sportive, baroudeuse et bourgeoise. Et le mix est plutôt réussi car le nouveau SUV de chez la marque à l’étoile s’offre une cosmétique aussi dynamique qu’équilibrée. Les lignes, harmonieuses, sont marquées par la chute du pavillon et la disparition du porte-à-faux. Bien campé sur ses larges roues (qui peuvent atteindre les 20 pouces), le GLC évoque un break Classe C à la fois chic et robuste. Son gabarit est plus imposant que celui du GLK, qu’il dépasse en longueur de 121 mm et en largeur (+ 50 mm). Il est également plus bas (-31 mm), mais surtout plus léger, puisqu’il perd près de 90 kilos sur la balance. Et si le SUV est généreux en gabarit, il l’est également en volume. Pourvu d’un coffre à double fond et d’une banquette arrière rabattable par simple tirette et selon un découpage 40/20/40, la capacité de son coffre bondit à 550 (+ 100 l par rapport au GLK), et peut passer à 1.600 litres, dossiers arrière repliés. A l’avant, la largeur aux coudes augmente de 57 mm, tandis qu’à l’arrière, les jambes des passagers gagnent aussi de l’espace. L’accessibilité arrière s’améliore de 34 mm.

La technologie s’invite fortement à bord. Le GLC hérite d’une grande tablette pilotée depuis le pavé tactile situé sur le tunnel central. Sellerie en cuir à surpiqûres, finitions en bois ou alu, tout cela ne manque pas de reprendre le standing véhiculé traditionnellement par la marque à l’étoile. Tout un bouquet d’équipement hightech (de série ou en option) est là pour garantir un maximum de sécurité. On y retrouve l’appel d’urgence, un système de pré-collision, un détecteur de somnolence et des feux à LED directionnels intelligents. Le confort n’est pas occulté non plus avec l’ouverture mains-libres du hayon, le diffuseur de parfum, ou encore le parking semi-autonome avec caméra et la conduite autonome dans les embouteillages.

Sous le capot, le standing est intact aussi. La transmission à 9 rapports reste exclusivement automatique. Elle dessert les 4-cylindres turbo à injection directe qui propulsent le véhicule. Deux blocs diesels turbo 2,2 l, déclinés en 170 et 204 ch, sont proposés. Notons que le pack offroad, que l’on reconnaît à ses boucliers protégés, permettra aux adeptes du hors-bitume d’aller patauger dans la boue et de dévaler des pentes. Les prix débutent à 499.000 DH pour la version GLC entrée de gamme et 535.000 DH pour la version offroad. La déclinaison AMG Line se négocie, quant à elle, à 655.000 DH.

Mercedes GLE : Le musclé

Vous souvenez-vous de la Mercedes Classe M ? Eh bien sachez que le GLE reprend toute l’âme de ce baroudeur endurci qui en a vu d’autres et qui est capable de prendre la clef des champs dès qu’on le sollicite. Et il a des atouts en béton pour contenir les SUV de luxe du millésime 2015. Vu de l’arrière, les sorties d’échappement deviennent bien visibles et les feux adoptent un style bien défini. Le GLE conserve toutefois quelques traits de la Classe M comme les vitrages arrières et latéraux d’un seul tenant et le hayon droit. Côté longueur, notre baroudeur est un vrai mastoc de 4,82 m.

Il a du relief partout comme ce bosselage sur le capot, ces prises d’air élargies ou encore les lamelles présentes sur la calandre. A l’intérieur, c’est la révolution : tout est high-tech, de l’écran qui s’élargit, au pad tactile, en passant par le sélecteur des modes de conduite.
Nous nous mettons à son volant et le temps de nous familiariser avec les éléments composant son cockpit, nous constatons à quel point le Mercedes GLE reste fidèle aux particularités des Mercedes d’avant, comme par exemple ces feux qui s’allument en tournant une molette sur l’aérateur gauche, ou encore le passage des vitesses en mode D qui s’effectue via la tige qui se trouve derrière le volant, ou enfin le comodo qui gère à la fois les essuie-glaces et les clignotants. Un clin d’œil en somme.

Le volant multifonctions se pare de trois branches et rompt avec les quatre branches de la Classe M. Nous démarrons et enchaînons les premiers kilomètres à son bord. La nouvelle boîte automatique à 9 rapports, en service uniquement sur les motorisations Diesel, permet d’exploiter au mieux la puissance et la consommation avec une réactivité étonnante. En actionnant la molette qui se trouve au pied de la console, il est possible de choisir son mode de conduite, sport ou confort, ce qui ne manque pas d’agir sur la fermeté de la direction, mais aussi le passage des vitesses. Et si l’on possède la suspension pneumatique, même le débattement des amortisseurs se rigidifiera ou s’assouplira en fonction du mode choisi. Ne vous détrompez pas surtout, vous avez affaire à un vrai 4×4, doté d’un système de barres antiroulis actives qui équipent les motorisations supérieures. Ce dernier assure à la fois des capacités de franchissement plus importantes, mais aussi un surcroît de confort en ligne droite.

Les capacités de franchissement du GLE 4Matic demeurent d’ailleurs une référence dans ce segment de SUV. Le pack offroad propose des protections inférieures, mais aussi une garde au sol augmentée à 27 cm, un blocage de différentiel central et une gamme de vitesses plus courtes. Sur le bitume, le GLE nous a pris de court par sa puissance, sa douceur et sa maniabilité à toute épreuve, et ce malgré son imposant gabarit. Un must ! Sachez enfin que son prix décolle à 664.000 DH pour la version d’entrée de gamme et se négocie à 742.000 DH pour la finition Luxury.

3) Mercedes GLE Coupé : Le sportif

Si vous avez récemment vu «Jurassic World» au cinéma, vous avez certainement dû repérer un GLE Coupé blanc qui se faufile partout en étant poursuivi par un tyrannosaure modifié génétiquement et particulièrement furax ! Pour ceux d’entre vous qui ont visionné le film, vous ne pouvez pas avoir manqué ce véhicule aisément reconnaissable à sa poupe particulièrement massive, mais aussi à sa ligne de toit fuyante vers l’arrière qui se déploie élégamment. Ce long SUV de 4,92 mètres aux courbes agréables à regarder est en train de sérieusement damer le pion à la concurrence. Le capot du coupé GLE peut accueillir un diesel 3 litres V6 de 258 chevaux qui se négocie à partir de 769.000 DH.

Lors de notre essai, nous nous sommes mis à l’arrière du véhicule. Et là nous avons constaté à quel point le SUV choie ses passagers ! L’espace aux jambes est digne d’une petite limousine, la garde au toit suffit à loger les plus grands et les généreux vitrages invitent à observer le paysage. Notre GLE Coupé embarque un beau petit paquet d’options comme l’aide au stationnement avec caméras à schémas à l’arrière ou encore le système de phares intelligents qui optimisent l’éclairage la nuit. Dès les premières manœuvres à son volant, nous découvrons tout de suite à qui nous avons affaire.

Les 258 chevaux sont bel et bien là et aucun ne manque à l’appel ! Notre coupé d’essai distille une sportivité à toute épreuve et nous avons eu le plaisir de l’emmener sur un petit chemin de campagne et dans de sinueux virages. Il s’est montré incollable ! Que ce soit pour doubler ou pour accélérer, la nouvelle 9G-Tronic du GLE rétrograde juste ce qu’il faut pour récupérer toute la puissance avant de relancer de plus belle notre coupé. En mode manuel, la boîte de vitesse robotisée ne lambine pas.

Idem lorsque l’on freine et qu’elle gère tout ce que l’on veut bien lui faire subir. Elle reconnaît même les côtes ! Côté mécanique, on ne peut pas ne pas évoquer l’agrément du V6 diesel, totalement dénué de défauts : irréprochable de douceur et de silence, sauf lorsqu’on le pousse haut dans les tours. Et là la bête se lâche !

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