Automobile

Toyota Land Cruiser 200 : Un 4×4 sans égal

© D.R

Revisiter un mythe est souvent un exercice délicat. Mais pour nous autres journalistes, les choses sont beaucoup plus faciles qu’elles ne l’ont été pour les 1.500 ingénieurs et techniciens de Toyota qui ont développé, conçu et finalisé le nouveau Land Cruiser 200. Une figure emblématique de la gamme Toyota, qui plus est, entretient son statut de franchisseur hors-pair depuis plus d’un demi-siècle. Car, c’est en 1951 qu’avait été lancé le BJ, le premier 4×4 de la marque au grand T. Aujourd’hui, c’est au tour de la huitième génération de prendre la relève, y compris sur le marché national où Toyota du Maroc (TDM) jouit – comme ailleurs– d’une forte notoriété dans le segment des tout-terrain.
Et le lancement, cette semaine, du nouveau Land Cruiser ne fera que renforcer cette donne et ce, au vu des nombreux atouts dont profite ce dernier. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, commençons par un tour descriptif de sa «plastique». Le plus grand des Toy’ change radicalement de silhouette, tout en capitalisant sur l’héritage génétique laissé par ses prédécesseurs. Par rapport à son devancier (le HDJ100), le LC 200 arbore non seulement quelques rondeurs et des atours plus raffinés (phares étirés et élégants, calandre profilée avec le capot…), mais il s’adjuge aussi quelques centimètres dans tous les sens. Sa mouture est ainsi plus longue (+ 6 cm), plus large (+ 3 cm) et plus haute (+ 6 cm) que la précédente, avec en plus, une apparence musclée et une impression de robustesse accrue.
Ses 4,95 m de long le rapprochent d’une limousine, tandis que son importante largeur (1,97 m) fait que sa deuxième banquette peut accueillir trois passagers. Le LC200 est donc un 4×4 à  huit places, dont les occupants ne devraient qu’apprécier de s’y installer. Car à l’intérieur, les changements sont patents. Exit la planche de bord vieillotte du HDJ (lancé en 1998) ou tout au moins dépassée. Place à une présentation bien dans l’air du temps, avec tout les ingrédients d’une automobile haut de gamme. Sellerie cuir, boiseries, inserts en aluminium et instrumentation rétro-éclairée du plus bel effet. Question équipement, l’unique finition disponible au lancement, la VX, se veut pléthorique : sièges avant électriques, accès et démarrage sans clé, climatisation à régulation électronique sur 4 zones, lecteur CD MP3, régulateur de vitesse, toit ouvrant, phares bi-xénon… Tout y est. La sécurité n’est pas en reste, avec 12 airbags (couvrant tout le vitrage latéral), un ABS avec répartiteur (EBD) et amplificateur de freinage (BA), ainsi qu’un contrôle de stabilité (VSC) couplé à l’antipatinage (TRC). Toujours en matière d’aides électroniques à la conduite, le LC200 se retrouve encore mieux loti puisqu’il dispose désormais d’un système de démarrage en côte (HAC), d’une aide en descente (DAC) et surtout d’un contrôle dynamique de suspensions (KDSS). Un système inédit qui améliore son confort de conduite et maîtrise sa prise de roulis. Du reste, ce nouveau «Land» compte toujours dans ses entrailles une transmission intégrale permanente associée à un blocage de différentiel (Torsen). Ajoutez à cela une garde au sol importante (24,5 cm), de gros pneus (285/65R 17’’) et des porte-à-faux courts et vous comprendrez pourquoi le nouveau Land Cruiser conserve des capacités hors normes en tout terrain. Il est même évident qu’avec un tel véhicule, le but n’est pas seulement de pouvoir quitter les routes bitumées pour aller pique-niquer le week-end à la forêt… Non, avec le LC 200 tous les horizons sont envisageables, sauf la lune bien sûr. Demandez-lui de crapahuter sur des rochers, de surfer sur des dunes, de traverser des oueds de 70 cm… Il le fera!  Techniquement toujours, l’autre grande nouveauté de ce 4×4, c’est son V8 Diesel inédit, associé à une boîte séquentielle à 6 rapports. D’une cylindrée de 4,5 litres, ce moteur D4-D développe 235 chevaux (pour 615 Nm) et s’avère, malgré sa rampe commune de dernière génération, compatible avec le gazole ordinaire ! Enfin dernier détail, parce que c’en est un lorsqu’on peut débourser 850.000 DH, le LC200 ne consomme en moyenne que 10,2 l/100 km. Le premier chiffre est certes bien plus éloquent que le second. Mais lorsqu’on n’a pas vraiment de concurrent direct…

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