Automobile

Trois questions à Abdeslam Laraki

© D.R

ALM : Moins de 48 h après la clôture du Salon de Genève, quelles sont vos réactions à chaud sur cette édition ?
Abdeslam Laraki : C’était une édition réussie de par son organisation, le nombre de nouveautés présentées et l’affluence record des visiteurs. En outre, nous nous sommes réjouis d’être bien situés, puisque notre stand était voisin avec celui de Bugatti, de Pininfarina, ou encore de Maserati. Autre fait flatteur, l’engouement du public face à la Fulgura qui a suscité un très grand intérêt auprès des amateurs et des passionnés. Je serais même modeste si je vous disais que beaucoup l’on qualifié comme étant la plus belle sportive du Salon !
Pourquoi avoir préféré présenter la Fulgura à Genève plutôt que dans l’un des deux derniers grands Salons que sont Francfort et Detroit ?
Il faut savoir tout d’abord que contrairement à Detroit, Francfort, Paris ou encore Tokyo, Genève est un Salon international au vrai sens du terme. Une exhibition toujours aussi diversifiée qui ne sert pas le lobby d’une catégorie précise de constructeurs (américains, allemands, français où japonais). Toutes les marques y sont massivement représentées. D’autre part, nous avons préféré nous concentrer sur la concrétisation du projet Fulgura et l’aboutissement de la version définitive, c’est-à-dire celle qui roulera bientôt sur nos routes. Mais je peux d’ores et déjà vous annoncer que nous serons présents au prochain Mondial de Paris avec un nouveau modèle. Ce sera une GT 2+2, à moteur central arrière et au look moins extrême que celui de la Fulgura. Mais assez parlé, je ne vous en dirais pas plus !
Que pouvez-vous nous dire sur le développement et l’industrialisation de la Fulgura?
Concernant le design extérieur et celui intérieur, je m’en suis chargé personnellement. Il a fallu dessiner quelque 10.000 éléments, dont 32 pièces maîtresses pour l’intérieur, avant d’en exécuter la production. La majorité de ces composants a été envoyée en Allemagne pour subir les tests d’homologation. C’est aussi le cas des tests aérodynamiques qui ont été réalisés dans une soufflerie à Dresde. Après trois ans de travaux, la Fulgura est fin prête à la production de série, qui commencera en juillet prochain à Casablanca, avec une capacité de 300 unités par an. La Fulgura sera accessible à partir de 300.000 euros, hors taxes pour les marchés étrangers. Le prix public marocain n’a pas encore été fixé.

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