Automobile

Trois questions à Jie Zhu, responsable au sein de GWM

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ALM : Quel rang occupe actuellement Great Wall Motor au sein du marché automobile chinois ?
Jie Zhu : J’aimerais d’abord préciser que Great Wall Motor (GWM) compte deux lignes distinctes de production, l’une dédiée au pick-up, l’autre étant réservée aux SUV (NDLR : les 4×4). Maintenant, pour ce qui est de notre position au sein du marché chinois, GWM est leader dans les segments du pick-up pour la huitième année consécutive, ainsi que sur le marché du 4×4 depuis ces trois dernières années. Par ailleurs, mais toujours par rapport à ces deux segments, GWM a été durant 2004 et 2005 la marque la plus vendue à l’export, avec une présence dans 60 pays. A titre d’exemple, nos exportations en 2006 viennent d’atteindre à fin mai dernier le cap de 10.000 véhicules. Donc vous voyez que GWM est le constructeur qui présente le plus de potentialités et de compétitivité non seulement dans le marché domestique, mais aussi à l’exportation.
Et, au-delà des chiffres, notre entreprise a surtout connu un développement rapide, notamment en ce qui concerne la qualité de nos véhicules. Cela alors que nous n’avons commencer à produire nos propres modèles que depuis 1996.

Est-ce que vous pensez qu’un modèle comme le Hover pourra rivaliser avec les autres 4×4 sur les marchés d’exportation à l’exemple du Maroc ?
Actuellement, le 4×4 Hover est commercialisé en Corée, sur des marchés du Proche-Orient, d’Europe de l’Est, d’Amérique centrale et d’Amérique latine ainsi qu’en Afrique. Et d’après nos études menées sur ces marchés, il apparaît clairement que le Hover présente le meilleur rapport qualité/prix de son segment. Au Maroc, nous avons longuement discuté avec notre partenaire Madiva sur l’aspect «compétitivité» de ce modèle et les négociations ont abouti positivement, puisque le Hover sera bientôt commercialisé et à des prix très intéressants.
Maintenant, il est vrai que pour être plus compétitif, le Hover doit répondre aux exigences des différents types de clientèle, ce qui implique une diversification de l’offre mécanique. C’est pourquoi nous développons actuellement une version Diesel pour les marchés européens et d’Afrique du Nord, tandis que nous pensons à des motorisations spécifiques ou plus puissantes pour répondre aux attentes du marché américain.

Au-delà du facteur «prix», qu’est-ce qui rend un véhicule chinois plus attrayant pour la clientèle des marchés étrangers ?
Lorsqu’on lance un nouveau produit, celui-ci doit être non seulement de bonne qualité, mais également assez compétitif. Et cette notion de compétitivité peut être assimilée sous deux angles. Soit que le véhicule s’aligne sur les prix de ses concurrents, mais offre un équipement plus riche que le leur ; ou alors, qu’il propose le même niveau d’équipement que la concurrence, mais s’affiche à un prix nettement plus attractif.
Reste que pour des marchés d’exportation comme le Maroc, il est impossible de ne pas considérer le facteur prix qui, selon nos connaissances, reste assez déterminant dans le choix des acheteurs.

• Propos recueillis, à Baoding (Chine), par Jalil Bennani

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