La reine est morte, vive la reine ! Et c’est encore une allemande qui succède à une autre, puisque c’est bien la Volkswagen Polo qui hérite de la couronne jusqu’ici coiffée par l’Opel Insignia.
Le verdict est tombé en début de semaine, à Madrid, après que les 59 membres du jury aient confronté leurs votes et délibérations. Et c’est donc la nouvelle la Polo qui s’est imposée face aux six autres finalistes dans l’élection de la «Voiture de l’année» (en Europe). La citadine polyvalente de Volkswagen a totalisé 357 points, soit 10 de plus que la Toyota iQ et plus d’une centaine que l’Opel Astra qui, avec ses 221 points récoltés, occupe la troisième marche du podium.
Le reste du classement est plus étonnant qu’autre chose. Le Skoda Yeti (158 pts) arrive quatrième, devançant l’une des berlines les plus sophistiquées au monde, la Mercedes Classe E (155 pts). Sixième et septième finalistes, les tricolores Peugeot 3008 (144 pts) et Citroën C3 Picasso (113 pts) finissent donc au bout du classement, malgré leurs architectures originales et innovantes. Quant à la Polo, elle «a convaincu la plupart des jurés en raison de ses équipements de sécurité très complets et de sa gamme de moteurs modernes», a déclaré Hakan Matson, président du jury, cité dans un communiqué de Volkswagen. Disponible en carrosseries 3 et 5 portes, la cinquième génération de la Polo compte une palette de 7 motorisations, sobres pour la plupart et en particulier la version 1,2 litre TDI BlueMotion qui ne consomme en moyenne que 3,3 l/100 km !
Enfin, on rappellera aussi que la dernière fois qu’une VW avait remporté ce trophée (créé en 1964) remonte à 1992 : c’était la Golf III. Et c’est aussi une Golf, la cinquième et actuelle génération, qui avait été élue l’an dernier «Voiture mondiale de l’année». Bref, on a beau dire des choses sur les Volkswagen et leur design banal ou passe-partout… leurs qualités intrinsèques leur ouvrent toujours les clés du succès. La preuve, cette nouvelle Polo a déjà enregistré plus de 130.000 commandes… en un semestre !