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VOLVO : en break, SVP !

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Outre la sécurité, le break est l’autre spécialité de Volvo. Une histoire qui commence dès 1950 avec le lancement de la PV 444, une sorte de mono-volume s’apparentant à une fourgonnette.
Le succès est immédiat, puisque les 800.000 exemplaires disponibles à la vente étaient insuffisants pour satisfaire la forte demande. Pourtant, cette voiture n’avait rien de révolutionnaire, puisqu’elle reposait sur une structure monocoque, c’est-à-dire sans châssis. Pour la décliner en variante allongée, la 445, Volvo allait donc lui fabriquer une plate-forme spécifique. Mais les besoins du consommateur vont très vite évoluer, tandis qu’apparaissent sur le marché des fourgons légers d’un nouveau type et à prix réduits. C’est ce qui va pousser Volvo à lancer la série Duett, un petit break offrant le confort d’une voiture de tourisme, mais capable d’engloutir une grande quantité de bagages grâce à ses flancs droits et à la hauteur de sa soute. Parallèlement, l’aspect sécuritaire va devenir l’une des priorités de la marque de Göteborg, puisqu’au milieu des années 50, elle sera le premier constructeur automobile à poser, en série sur ses modèles, des ceintures de sécurité à trois points d’ancrage.
Mais revenons à la Duett que le constructeur va doper mécaniquement en 1958, en portant sa cylindrée de 1.4 à 1.6, pour une puissance accrue à 60 ch, puis 75 en 1962. Du coup, l’auto se vend encore mieux (11744 acheteurs en 1961), avec une moyenne de 7000 unités par an jusqu’à la fin de sa carrière, en 1969. Beaucoup plus moderne, l’Amazon apparaîtra en 1962, renvoyant aux oubliettes la Duett. En 1964, l’Amazon s’offre des disques à l’avant et des sièges réellement ergonomiques. Il sera fabriqué jusqu’en 1969 et produit à 73000 exemplaires.
Mais surtout, le succès de Volvo dans ce segment, va atteindre son apogée avec le lancement de la 245. Fidèle aux autres breaks de la marque, la 245 peut se vanter de deux atouts : une sécurité et une capacité de chargement exceptionnelle, qui rattrapent un manque d’esthétisme. Surnommé le «tank», à cause de sa remarquable résistance aux chocs, ce modèle se distingue aussi par des aménagements révolutionnaires : le réservoir à essence est placé à l’avant de l’essieu arrière, et en cas de choc frontal violent la colonne de direction pliable ne risque pas de pénétrer dans le compartiment des passagers.
L’arrêt de la production de la 245 était prévu en 1980, mais son engouement auprès du public a rallongé de treize ans sa carrière commerciale. Sa remplaçante la 740 assurera la relève avec brio et cédera, elle même, à la 850 en 1991. Ce dernier break permettra àVolvo d’être récompensé pour tous ses efforts engagés en matière de sécurité, puisqu’il sera élu voiture la plus sûre de tout le marché américain.
Au total, Volvo aura vendu près de quatre millions de breaks dans le monde entier et cette saga continue, avec le V50 dernier-né de la gamme et variante de la familiale S40. Un beau suédois exposé actuellement à l’exhibition automobile casablancaise.

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