Il est vrai que leur utilité est avérée, surtout pour pallier la défaillance marocaine en matière de transport et faire la promotion socio-économique de catégories sociales défavorisées. Néanmoins, ils constituent souvent de vrais dangers publics, surtout lorsqu’ils sont pilotés par des inconscients qui roulent en sens inverse, se mettent en file de gauche, trottinent à petite vitesse sur les voies rapides et les autoroutes, frôlent dangereusement les passants, transportent illégalement personnes et animaux, etc. La grande majorité de ces véhicules circule en étant répertoriée dans la catégorie de motorisations de moins de 50 cm3, alors que techniquement elle est pourvue d’une cylindrée dépassant les 150 cm3 !
Une falsification destinée à échapper à l’obligation d’être détenteur d’un permis moto pour pouvoir être au guidon de ces drôles d’engins, mais aussi à celle de devoir payer une assurance plus chère et d’engager réellement sa responsabilité en cas d’accident. Il faudra sérieusement commencer à se pencher sur ce problème, en dépit de la stratégie de l’autruche de nos responsables qui doivent penser que tout le monde est dupe… A bon entendeur.