Les ruptures de stock de médicaments sont de plus en plus fréquentes au Maroc. L’absence de certains médicaments a soulevé ces derniers temps une grande inquiétude chez les citoyens.
Le ministre de la santé, Anas Doukkali, a apporté des précisions à ce sujet en signalant lundi au Parlement que quelque 7.000 médicaments sont commercialisés sur le marché national dont moins de 5% présentent un risque de rupture. Répondant à une question orale sur «la rupture continue de certains médicaments», présentée par le groupe justice et développement à la Chambre des représentants, le ministre a signalé que la production nationale répond à 65% des besoins en médicaments.
«La rupture de certains médicaments est due à plusieurs raisons, notamment les procédures légales relatives au contrôle du stock provisoire des médicaments, conformément au décret promulgué en 2002», a-t-il expliqué. Le ministre a fait savoir que son département est en phase d’actualiser le texte juridique en la matière, avec le ministère chargé des affaires générales et de la gouvernance.
M. Doukkali a également indiqué que les facteurs externes de rupture peuvent concerner la société mère et les matières premières concentrées dans trois principaux pays, à savoir les États-Unis, la Chine et l’Inde, ainsi que l’attractivité du marché. «Cette situation peut être surmontée par l’octroi des licences temporaires ou le recours aux marchés publics», a-t-il noté.