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Les 24 Heures du Mans du 12 au 16 juin 2019 : Une ligne droite pour Toyota… sauf imprévu

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Vainqueur pour la première fois au Mans l’an dernier et déjà sacré champion du monde 2018-2019 à Spa début mai, le principal enjeu pour le constructeur nippon est de savoir lequel de ses équipages sera sacré pour le titre pilotes.

Qui va pouvoir s’opposer à Toyota cette année aux 24 Heures du Mans ? Sauf casse mécanique, les voitures japonaises apparaissent comme les grandes favorites de cette 87e édition qui affiche, avec 62, un nombre record d’engagés.

Vainqueur pour la première fois au Mans l’an dernier et déjà sacré champion du monde 2018-2019 à Spa début mai, le principal enjeu pour le constructeur nippon est de savoir lequel de ses équipages sera sacré pour le titre pilotes.

Celui composé de l’ex-champion du monde espagnol de F1 Fernando Alonso, du Suisse Sebastien Buemi et du Japonais Kazuki Nakajima tient la corde avec 31 points d’avance sur celui du Britannique Mike Conway, du Japonais Kamui Kobayashi et de l’Argentin Jose-Maria Lopez. Seul un abandon des premiers et une victoire des seconds pourraient changer la donne.

L’an dernier, c’est Alonso/Buemi/Nakajima qui l’avaient emporté devant Conway/Kobayashi/Lopez, le double champion du monde de F1 (2005-2006) faisant alors un pas de plus vers la «Triple Couronne» (GP F1 de Monaco, 24H du Mans et 500 Miles d’Indianapolis). Elle se refuse toutefois toujours à lui après son spectaculaire échec aux qualifications des 500 Miles il y a un mois et une double victoire au Mans pourrait un peu le consoler. Il s’agira de sa dernière apparition sur le circuit des 24 Heures pour l’avenir proche car il s’apprête a relever de «nouveaux défis», parmi lesquels très probablement le Rallye Paris-Dakar.

Le Championnat du monde d’endurance (WEC) 2018-2019 compte comme première et dernière épreuve les 24 Heures du Mans, une «anomalie» qui ne se répètera pas pour sa prochaine édition, calée sur une saison commençant en septembre et s’achevant en juin avec l’épreuve mancelle.

La catégorie la plus en vue, la LMP1, compte seulement huit engagés: deux Toyota, deux Rebellion, trois BR Engineering et une Enso. Ce sont les Rebellion suisses qui semblent le plus à même de profiter d’une éventuelle défaillance des Toyota, avec une belle brochette de pilotes: Le Suisse Neel Jani, l’Allemand André Lotterer et le Brésilien Bruno Senna sur l’une et les Français Thomas Laurent et Nathanaël Berthon épaulés par l’Américain Gustavo Menezes sur l’autre. Rebellion, dont les voitures sont construites par le français Oreca, est arrivée à arracher à Toyota une victoire cette saison après la disqualification des voitures japonaises à Silverstone et avait terminé 3e au Mans l’an dernier.

Les chances de SMP Racing qui fait courir des BR Engineering ne sont pas pour autant à négliger avec notamment un équipage très rapide composé des Russes Mikhail Aleshin, Vitaly Petrov et du Belge Stoffel Vandoorne, ces deux derniers pilotes ayant officié en F1. Ils ont terminé 3e à Spa, la dernière répétition avant Le Mans.

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Grand prix F1 du Canada : Le patron de Mercedes demande de respecter la décision des commissaires

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a demandé, dimanche, de respecter la décision des commissaires, après qu’ils ont infligé une pénalité de 5 secondes au pilote Ferrari, Sebastian Vettel, le privant de sa victoire au Grand prix du Canada de F1. Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position mais il l’a fait en vainqueur, profitant d’une pénalité controversée imposée à Sebastian Vettel qui a perdu le contrôle de sa Ferrari à la sortie de la chicane 3-4 au 47e tour, avant de revenir de «façon dangereuse» sur la piste après un passage sur l’herbe, selon la décision des commissaires de course. «Ce fut un week-end compliqué pour nous et une drôle de façon de finir la course.

Les commissaires se sont penchés sur l’incident entre Sebastian et Lewis et je pense qu’il faut respecter leur décision», a indiqué le patron de l’écurie Mercedes dans un communiqué. «Quelquefois, les décisions vont contre vous, quelquefois elles sont en votre faveur. Ce n’est jamais noir et blanc et tout le monde aura une opinion différente et bien sûr je respecte cela», a-t-il noté. La décision des commissaires de course a suscité un tollé, notamment parmi de nombreux anciens pilotes de Formule 1 et d’autres catégories qui ont pris la défense de Sebastian Vettel et critiqué la décision qui l’a privé de son succès au GP de F1 du Canada dimanche. La Scuderia dispose de quatre jours pour faire appel devant la Cour d’appel internationale du sport automobile, qui a ensuite trois mois pour se réunir.

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