Journée maroco-allemande autour du secteur
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La filière des viandes rouges réalise un chiffre d’affaires de 27 milliards de dirhams par an et crée 1,9 million d’emplois par an. La consommation est de 16 Kg/personne/an.
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Dans le cadre du deuxième contrat-programme consacré aux viandes rouges 2014-2020, la production a, pour l’heure, atteint 550.000 tonnes en 2016. Le chiffre a été donné, mardi à Rabat, par Said Tazi, chef de la division des filières animales au ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, lors de la journée maroco-allemande sur les viandes rouges. Outre ce chiffre, M. Tazi précise que l’organisation interprofessionnelle est évaluée dans le cadre de ce contrat-programme. Une évaluation qui porte sur 48 organisations professionnelles de bovins. «Aussi, l’Association nationale des abattoirs privés ou gérés par le privé est créée», précise M. Tazi.
Les réalisations du contrat-programme
Ce contrat-programme est matérialisé par un programme d’évolution de la production des viandes en créant 1.040.067 vaccins.
Ce contrat prévoit également la création de 3 abattoirs privés. Un quatrième étant en cours de réalisation dans le cadre dudit contrat-programme qui prévoit également la conception de cahiers des charges régissant la gestion déléguée de la filière et la réalisation d’une étude pour mettre en place un plan directeur pour la création d’abattoirs et marchés de bétail. Les résultats de cette étude étant prévus d’être publiés en juillet 2017, selon M. Tazi qui évoque le cadre juridique.
Objectifs de la loi 12-03
Ce texte régissant les organisations interprofessionnelles se veut, selon le chef de la division des filières animales au ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, de mettre en place un cadre juridique destiné à consolider la gouvernance et la coordination entre les acteurs dans la même filière de production. Comme il permet à ces organisations de disposer de ressources financières. Et ce n’est pas tout !
Le contrat-programme 2017-2021
Cette mouture, destinée au développement des industries alimentaires, comprend également, selon M. Tazi, les viandes rouges. L’objectif de ce contrat-programme étant de valoriser la production.
Celui-ci permettra de doter la filière de 5 abattoirs modernes et équipés moyennant une subvention à hauteur de 18 millions DH, soit 30% de l’investissement, outre l’appui de la modernisation de 3.300 abattoirs pour la vente des viandes à hauteur de 30.000 DH par abattoir.
Ceci étant, la filière des viandes rouges réalise un chiffre d’affaires de 27 milliards de dirhams par an et crée 1,9 million d’emplois par an. La consommation est de 16 kg/personne/an.
Faible consommation
Selon Mohamed Taher Sraïri, professeur à l’institut agronomique et vétérinaire Hassan II, il y a quatre fois moins de cholestérol dans la viande que dans l’œuf. Dans ce sens, il prend appui dans les propos de M’hammed Karimine, président de la Fiviar, qui balaie d’un revers de la main «les rumeurs colportées à propos de la viande considérée comme un aliment cancérigène». A cet égard, le professeur Sraïri établit une comparaison entre le Maroc et d’autres pays où la consommation est saturante et saturée. «On en est loin au Maroc», détaille le Pr. Pour lui, il n’existe pas également d’importation de viandes bovines et rouges. Pour rappel, l’événement est organisé par la Fédération Interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar) en partenariat avec le Centre de conseil agricole maroco-allemand (Cecama) entre autres.