Chroniques

Aujourd’hui le Makhzen : Une vie de bousier

Demain, le fleuron de la presse hebdomadaire coprophage s’essouffle. Son improbable animateur, Ali Lmrabet, se fatigue tel le scarabée qui s’éreinte à rouler une boule d’excréments sous la chaleur de l’été sur une pente sablonneuse. Plus il s’avance plus sa boule pend du volume. Il s’aide souvent de ses pattes antérieures pour pousser la sphère nauséabonde qui lui sert à la fois de nourriture et de gîte , mais quand il se surmène à la tâche, il tourne le dos à sa charge et il continue à la pousser avec ses pattes postérieures. Un sacré destin pour cet insecte toujours obscur et ténébreux qui quand il s’entiche de journalisme il fait -c’est sa vocation- dans l’insulte, l’injure, la diffamation et les caricatures immondes au sujet des gens qui construisent contre vents et marées ce pays. Il fait aussi -c’est sa fortune de bousier qui le veut- dans les scandales fabriqués, les chantages avérés et l’assistance technique aux services étrangers hostiles au pays et à ses causes essentielles. Même le drapeau national y passe, celui-là même pour la défense duquel des Marocains ont laissé la vie.
Il est aujourd’hui démasqué. Il ne pourra plus tromper personne malgré ses efforts pitoyables et sa pauvre imagination de dément débridée par ses délires et ses phantasmes à la petite semaine. «Un scarabée, roulant, sur le sol, avec ses mandibules et ses antennes, une boule» d’excréments, comme le décrit Lautréamont -excusez du peu, il faut quand même garder un certaine tenue à cette chronique- ne peut pas passer inaperçu.
Le bousier impressionne qui ? Qui veut-il terroriser?
A-t-il pensé un jour intimider quelqu’un ? Quelle capacité de nuisance veut-il monnayer ? Rien de tout cela n’est sérieux. Et ceux qui pensent que seul le mépris peut être opposé à cette crapule se trompent sur la valeur même du mépris, une posture intellectuellement construite qui ne peut être dirigée que contre des personnes également, et au mieux, construites. Non, cette racaille, il faut la combattre avec la dernière énergie. Il faut la dénoncer, prendre franchement position contre elle et militer sans relâche contre toutes les formes dégénérées de sa piteuse existence. Le reste ce ne sont que compromissions et lâchetés accumulées déguisées en fausse attitude de sagesse qui cache plus une trouille diffuse qu’autre chose. On ne peut jamais rire de l’indignité ou de l’outrage car cela a un prix qu’il faut un jour ou l’autre, dans un pays comme le nôtre, payer.
Quant à ceux qui l’instrumentalisent, le manipulent, le diffusent et le financent, pensent-t-ils rester longtemps à l’ombre de ses frasques sans être à leur tour éclaboussés par ce qu’il roule laborieusement ? Ils ont absolument tort de croire que cette mascarade, dangereuse et irresponsable, sert leurs intérêts, leur donne un quelconque ascendant ou leur confie un supposé pouvoir. Même si certains rient jaune sous cape, ils feront le même naufrage nihiliste et suicidaire que lui car leurs responsabilités sont largement engagées.
Maintenant que nous savons tous ce que Ali Lmrabet roule et pour qui il roule, ce serait trop facile de lui cracher notre mépris à la figure. Nous le redisons, il ne le mérite aucunement. Le néo-fascisme, de chez nous, dans sa version locale d’un «Je suis partout» de sinistre mémoire ne passera pas. On connaît trop bien ce type de dérives et ce à quoi elles conduisent.

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