Si je ne l’ai pas fait, c’est d’abord parce que je ne suis pas un spécialiste des affaires économiques ni, encore moins, leur pendant social. Par ailleurs, je savais que depuis qu’on a permis l’importation libre du pétrole raffiné, ce mastodonte qui bénéficiait jadis du statut de monopole n’était plus le monstre puissant qu’il était. Et enfin, égoïsme naturel oblige, tant que le prix à la pompe du carburant continuait de baisser allégrement, vous savez, la Samir…
Et puis, ce matin j’apprends que, justement, à cause des problèmes que vit la Samir en ce moment, il y aurait bientôt une pénurie de bitume. Certes, celui qu’on appelle vulgairement «le goudron» bénéficie lui aussi du droit d’importation, mais les quantités demandées par le marché sont si grandes que ce qui est importé est bien insuffisant pour y répondre.
Bon, je sais que l’État finira toujours par trouver une solution, mais en attendant, je conseille aux candidats aux prochaines élections locales et régionales d’éviter de promettre trop de routes parfaites. Tiens, ils pourraient toujours préconiser le retour plus écologique du transport à dos de mulet sur des sentiers verdoyants… C’est juste une idée…
A demain