Chroniques

Bonne et heureuse année à vous les amis

© D.R

Vœux 2018 pour notre pays !

Que ce lien hebdomadaire qui m’unit à vous soit l’occasion pour moi de vous souhaiter une année de bonheur, de santé et de paix, puisse chacun(e) d’entre vous trouver en ces 365 jours qui s’annoncent ce qu’il en espère…

Et pour notre pays, que peut-on souhaiter?

La prospérité bien sûr qui viendra avec le développement, mais au-delà de cette base nous pouvons formuler bien d’autres vœux. Personnellement c’est la justice sociale qui me paraît primordiale : qu’avec une meilleure répartition des richesses nous puissions éradiquer véritablement et durablement la pauvreté qui fait que tant de nos compatriotes vivent dans la précarité et l’exclusion, et qu’ainsi les plus démunis d’entre nous accèdent à une vie digne, que la classe moyenne puisse enfin émerger – d’autant plus que dans toute société c’est bel et bien celle-ci qui sert véritablement de moteur.

Cela passe bien entendu par l’essor économique mais pas seulement, encore faut-il qu’une certaine «classe» se comporte avec beaucoup plus de patriotisme et d’intégrité qu’elle ne le fait actuellement, en cessant la prévarication, en payant ses impôts et en cessant de considérer que le peuple n’est bon qu’à survivre. Pour éviter tout amalgame je ne parle pas ici de notre «bourgeoisie» éclairée, celle qui réussit par son labeur et ne vit pas dans l’ostentation, mais bien de ce qu’il faut appeler les «nouveaux riches», que l’on appelle aussi «parvenus»…

Avec la justice sociale et en accompagnement de celle-ci, c’est bien évidemment l’accès à une éducation digne de ce nom et l’accès aux soins qui doivent être érigés en priorités absolues.

Je ne fais ici qu’évoquer ce que tout le monde -ou presque- appelle de ses vœux, encore faut-il que notre gouvernement, nos partis politiques, nos élus comprennent enfin que cela ne peut être renvoyé aux calendes grecques et que les tergiversations enfoncent chaque jour un peu plus toute une partie de nos compatriotes dans la relégation. À côté de ces évidences, s’il y a bien des souhaits que je voudrais formuler pour notre pays c’est que 2018 soit vraiment une année où la jeunesse et la culture seront élevées au rang de priorités nationales et verront moyens, structures et hommes leur être enfin consacrés.

Que dire des structures qui leur sont dédiées: RIEN, strictement rien, c’est lamentable mais c’est ainsi. Ni les jeunes ni la culture ne sont pris en compte, ne sont considérés, ne sont même évoqués par le gouvernement alors que ce sont deux maillons essentiels du rayonnement et de l’avenir d’un pays, le nôtre en particulier où la jeunesse est majoritaire dans la pyramide des générations. Seuls le mouvement associatif et la société civile tentent tant bien que mal de faire émerger l’une et l’autre et disons-le plutôt avec succès au regard du peu de moyens et de considération dont ils disposent. Et pourtant ce n’est pas faute de voir le Souverain redire à chacun de ses discours l’importance qu’il accorde à la jeunesse et les recommandations qu’il formule inlassablement à son égard.

Alors oui, que cette année qui débute soit enfin celle qui verra une véritable politique ambitieuse, généreuse, mobilisatrice et fédératrice se mettre en place qui permettra à la jeunesse d’être considérée à sa juste valeur, c’est-à-dire le cœur battant du pays et à la culture de devenir ce qu’elle doit être c’est à dire l’âme de notre nation.

Utopie ? Peut-être mais les utopies ne sont-elles pas capables de soulever des montagnes ?

Si je peux me permettre un dernier souhait,  ce serait de voir ceux qui critiquent inlassablement se retrousser un peu les manches, descendre sur le terrain et contribuer à faire que les choses avancent. C’est là que «ça se passe» et c’est là que sont attendues les bonnes volontés !

Que chacun(e) d’entre vous trouve enfin ici les mots du cœur qui sont les miens, pour vous souhaiter une année 2018 à la hauteur de vos espoirs.

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