Chroniques

Coup de chapeau à…

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Anas Oulmidi, Narjis Aliane, Mouad Chaoui, Yassine Morabite, Saoussane Hamdouch, Aziz Zarzour, Ismail Alaoui, Dounia Boulaakoul, Anass El Gad, Hamza Fadel, Marwan Elaarj, leur moyenne d’âge est comprise entre 18 et 25 ans et ils ont fortement impressionné un public de 400 personnes dont le président du Parlement marocain en étant tout simplement eux-mêmes lors du Café Politis de jeudi dernier.
Positifs, engagés, volontaires ils le sont au quotidien, passionnés ils le sont tout autant: dans une association, pour une cause humanitaire, un art, la culture, les nouvelles technologies… ils font bouger les choses à Oujda, à Marrakech, à Settat, à Casa, à Rabat ou Kenitra.
La dénomination de leurs actions, de leurs structures est à elle seule tout un programme : Lueur d’Espoir, Boulangerie Solidaire, Sidays, Ktabi Ktabek, Marocains Pluriels Juniors, La Halla Kingzoo, Next Level, Jeunesse Estudiantine Féministe…
En quelques phrases, avec franchise, avec passion ils ont expliqué leur parcours, leur engagement… sans agressivité, sans provocation, sans taire les difficultés rencontrées mais toujours avec la rage de réussir, de convaincre, ils ont montré ce visage de notre jeunesse que trop souvent les médias ignorent au profit de ceux qui protestent, qui dénigrent sans rien proposer. Le public composé à 80% de jeunes, les centaines d’internautes qui suivaient le débat en streaming ne s’y sont pas trompés qui dès le lendemain, leur envoyaient des tonnes de messages louangeurs via les réseaux sociaux.
Les 5 Grands Témoins qui avaient accepté d’être leurs interlocuteurs ce soir là c’est-à-dire de les écouter mais surtout de les entendre et répondre à leurs questions, à leurs propositions et qui ont rempli leur mission avec brio, l’ont tous unanimement martelé. Que ce soit Karim Ghellab le président du Parlement, Bigg, l’artiste-phare de cette génération, Aicha Chenna, la présidente de Solidarité Féminine, Ayad Lemhouer, le Fondateur de Maroc Solidaire, ou encore Khalid Bazid le DG du Groupe Caractères, tous ont dit à quel point ils étaient impressionnés et comblés de se retrouver devant de tels symboles des générations actuelles. D’ailleurs Karim Ghellab a résumé l’atmosphère de cette rencontre en expliquant que le Café Politis ne ressemblait aucunement aux autres discussions organisées autour de la jeunesse et qu’en fait c’était lui et, sous entendu  nous tous adultes, qui avions à apprendre de ces jeunes.
C’est sûrement l’une des clés de la réussite du Café Politis et de sa longévité : cette forme qui sort des sentiers battus et ce fond qui privilégie le contact, l’apostrophe, l’approche, le dialogue…positifs – ce qui n’empêche nullement la franchise et la contradiction ! Donner aux jeunes, mais aussi aux générations qui les précèdent la possibilité de se confronter sans s’affronter, justement parce que la volonté de construire, le désir de faire ensemble, l’envie d’aller de l’avant sont les plus forts.
C’est l’un des plus jeunes fidèles du Café Politis, Oussama El Bakkali, qui impressionne toujours par sa sagesse, qui a proposé le nouveau slogan du Café Politis : «Construire des passerelles plutôt que des murs»…Tout est dit !

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