Chroniques

Gouvernement : Notre grain de sel

© D.R

Face à ces jérémiades qui ne sont pas  à la hauteur de notre pays, la population a pu se rendre compte de ce que notre Roi envisageait pour notre pays, en effet la COP22, de par son envergure et son succès, montre clairement les ambitions du Souverain pour le Maroc.

Et c’est reparti pour un quinquennat de controverse, de division, de discours, de dérision, de démagogie populiste, de chantage affectif et de menaces ? Et comme à l’accoutumée puisque c’est devenu un rituel sur la scène politique marocaine, dans son incapacité à amener les partis à s’allier avec lui, le chef de gouvernement s’en tient à son antienne: «On me bloque ! On ne me laisse pas travailler! On complote pour que je ne puisse pas former la majorité…». Ces mots sont de Hassan Alaoui dans Maroc Diplomatique et rencontrent un grand écho sur les réseaux sociaux tant les citoyens sont lassés de ce sempiternel refrain, qui n a plus aucune crédibilité car si tel est le cas pourquoi le chef de gouvernement ne démissionne-t-il pas ?

En fait pour être très clair, face à ces jérémiades qui ne sont pas  à la hauteur de notre pays, la population a pu se rendre compte de ce que notre Roi envisageait pour notre pays, en effet  la COP 22, de par son envergure et son succès, montre clairement les ambitions du Souverain pour le Maroc. Et ce que l’on ressent s’appelle de la fierté. Cette réussite c’est avant tout à SM Mohammed VI que nous la devons, ainsi qu’à une équipe restreinte et aux ONG !

Pendant ce temps notre classe politique se montre dans l’incapacité de former un gouvernement qui soit  à la hauteur des défis internationaux et nationaux, à la hauteur des enjeux.

Et si nous y mettions notre «grain de sel» ?!

Après tout pourquoi légitimer l’incompétence, avons-nous les moyens de nous priver des talents, du savoir-faire, des compétences justement de toute une partie des nôtres ?

SM le Roi ouvre notre pays sur l’Afrique, comme jamais, faisant de nous l’élément incontournable des rapports euro-africains…et alors que  les priorités sociales, sanitaires, éducatives et sécuritaires au sein de notre société mériteraient toute la volonté et toute la focalisation d’un gouvernement qui ne vient pas, sommes-nous condamnés à rester spectateurs ???

Notre classe moyenne s’échine à maintenir la tête hors de l’eau, notre population démunie est hélas dans une stratégie de survie, les droits des femmes sont pris en otage… et notre jeunesse est condamnée à être vieille avant que d’avoir été jeune…

L’école et la santé sont sinistrées, la culture – l’âme d’un peuple – ne dispose d’aucun moyen, sans cesse nos services de sécurité – auxquels on ne rendra jamais suffisamment hommage- démantèlent des cellules terroristes qui enrôlent notre jeunesse à tour de bras, et nous durant ce temps que faisons-nous ?

Nous attendons que les calculs d’épiciers accouchent d’un gouvernement ?

Non car tout le monde «bosse». Les associations, la société civile, les «fourmis du quotidien» agissent inlassablement sans calculer leur temps, leur énergie, sans émoluments, sans voitures de fonction et sans populisme! Le concret, le terrain n’admettent pas le populisme, ce «luxe» n’y a pas sa place tant c’est le populaire qui prime. Alors oui  à la parité, oui à des militants de la société civile dans ce gouvernement à venir, oui à un gouvernement de compétences, ce n’est pas d’un gadget qu’il s’agit mais bien d’une impérieuse nécessité.

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