Chroniques

Hors-jeu : La folie des grandeurs

L’entraîneur national, Humberto Cuelho, fait encore parler de lui. Dans le mauvais sens. Ce qui n’est pas une nouvelle réjouissante pour une équipe nationale, de surcroît, en mal de cohésion.
Cuelho aime tellement jouer au seigneur qu’il n’a pas admis que le directeur technique national, Rachid Taousssi, lui fasse des remarques. Cela a donné lieu à une vive altercation entre les deux hommes au cours d’une réunion du bureau fédéral. Pourtant Rachid Taoussi n’a fait que son travail de DTN des équipes nationales en s’intéressant au sort de la sélection nationale.
Taoussi, préoccupé par les piètres prestations des coéquipiers de N’aybet dans les matchs amicaux, a fait le même constat établi par tous les observateurs sportifs. Les deux dernières sorties de l’équipe nationale à quelques jours de l’ouverture de la CAN 2002 n’augurent rien de bon. Cuelho ne devrait pas avoir une sensibilité à fleur de peau, d’autant plus qu’il présente un bilan plutôt négatif après l’élimination du Maroc de la coupe du monde. Ceci étant, il ne faut pas qu’il réveille les vieux démons de la mésentente entre lui et Taoussi quand ce dernier était son adjoint. Dans ce registre, l’entraîneur national devrait afficher un profil bas puisque depuis son arrivée, il a réussi l’exploit d’évincer deux de ses adjoints marocains : Taoussi et Madih. Et si le bureau fédéral n’a pas réagi aux caprices du Portugais, c’est par souci de préserver les intérêts de l’équipe nationale.
Malheureusement l’entraîneur national, trop imbu de sa personne, a oublié l’essentiel en versant dans les querelles infantiles. L’équipe nationale qu’il est censé mener à bon port en coupe d’Afrique traîne le pas. À quinze jours du début de cette coupe continentale, Cuelho continue à tester 30 joueurs sans penser à la cohésion de l’équipe. Ce n’est pas normal pour un entraîneur qui devrait penser à enrichir son palmarès, à moins qu’il ait la tête ailleurs. Il ne faut pas oublier qu’il avait entamé des négociations secrètes avec les dirigeants de l’équipe nationale de l’Arabie saoudite. Il a fallu que la presse portugaise en fasse écho pour qu’il se prononce sur ce sujet d’une manière confuse. Quand les dirigeants saoudiens ont démenti l’information, Cuelho a déclaré qu’il a été contacté par eux mais qu’il avait refusé leur offre.
Preuve en est que le Portugais cherchait bien à diriger une équipe qualifiée pour la coupe du monde pour augmenter sa cote dans la bourse. Rachid Taoussi, le Marocain,ne le ferait jamais.

Articles similaires

Chroniques

Une véritable transformation et évidence du paysage socio-économique

Le rôle incontournable de la femme ingénieure au Maroc

Chroniques

Et si on parlait culture… l’débat 2ème édition

Les Marocains sont épris de culture, il suffit pour s’en rendre compte...

Chroniques

L’extrême droite caracole en tête des sondages en France

L’extrême droite, incarnée par Jordan Bardella, semble avoir le vent en poupe....

Chroniques

Mieux communiquer, mieux vivre…C’est inspirant, d’être inspirant !

Pour réussir à inspirer les autres et pour réussir à être inspiré...