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Hors-jeu : Les plus de la FRMA

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La Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme se démarque de ses consoeurs en restant constamment mobilisée. Pas seulement au niveau de la préparation pour les compétitions internationales et les meetings d’été. Le problème de la relève en athlétisme est devenu une hantise pour les responsables de cette discipline. Depuis des décennies déjà, notre pays figure parmi les meilleurs, côté performances individuelles. Depuis Abdessalam Radi, médaille d’argent aux J.O de Rome en 1960. Puis apparurent sur la scène internationale des noms comme Haddou Jadour, Hassania Drami. Mais c’est au cours des années 80 que l’athlétisme national connaîtra son apogée avec Said Aouita et Nawal Moutawakkil. Puis les choses allaient comme sur les roulettes. Les performances devinrent une notion familière au public marocain avec des noms comme Brahim Boutayeb, Faouzi Lahbi, Khalid Sekkah, Salah Hissou et les autres. Cependant, les Gerrouj, Bidouane et consorts ne sont pas éternels, et jusqu’à nos jours, rien ne présage encore que le Maroc préservera sa forte présence sur les différentes pistes du monde. Fortement préoccupée par cette donne, la FRMA ne reste pas les bras croisés. Des compétitions sont organisées un peu partout au Maroc impliquant notamment un grand nombre de jeunes. Certes, cette opération de prospection s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les championnats du monde des cadets qui seront abrités par la ville de Marrakech au mois de juillet 2005. Mais il n’en demeure pas moins que la mobilisation de jeunes talents est d’une dimension énorme. L’effet positif réside dans l’engouement des jeunes athlètes et leur adhésion massive à ces mêmes compétitions régionales. C’est la meilleure façon de détecter de futurs champions. D’autant plus que ces jeunes sont hyper motivés par le niveau et la renommée de leurs idoles, les champions qui défendent actuellement les couleurs nationales. Toute initiative qui met les chances à égalité devant le plus grand nombre possible de marocains est une aubaine pour l’avenir du pays. Car dans le temps, de nombreux talents innés n’ont jamais eu l’occasion de le faire savoir, surtout s’ils résident dans des régions éloignées des centres de lumières comme les grandes villes. Tout refus et toute négation témoignent d’un manque de fécondité : au fond, si nous étions un bon champ de labour, nous ne devrions rien laisser périr sans l’utiliser et nous verrions en toute chose, dans les événements et dans les hommes, une grande utilité. Nous ne connaissons de nous-mêmes que celui que les circonstances nous ont donné à connaître. Le reste est induction et probabilité. Un autre bon point à donner à la FRMA : cette nouvelle méthode de communication. Tous les événements et les manifestations concernant l’athlétisme national sont régulièrement et minutieusement communiqués à la presse nationale et dans les termes. Les autres instances sportives devraient faire de même dans l’intérêt du sport national.

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