Chroniques

Hors-jeu : Lozano, le bougre

L’entraîneur du WAC, Ladislas Lozano a dépassé toutes les limites possibles et imaginables d’un entraîneur en colère sur un stade de football. C’était lors de ce fameux match qui a opposé l’équipe casablancaise à son homologue settatie mercredi 27 février au complexe Mohammed V. Le premier acte de délinquance de l’entraîneur français s’est produit quand l’arbitre Charhabil a expulsé le Wydadi Badr Kadouri. Lozano a piqué une telle crise d’hystérie qu’il a traité le football marocain de « pourri » au vu et au su des officiels du match. Pis encore, cette insulte a été corroborée par la caméra et le microphone de la chaîne 2M pour arriver aux oreilles de tous les téléspectateurs. La colère est plus que mauvaise conseillère quand elle se transforme en atteinte à la dignité des hommes surtout quand ils sont des Marocains. Mais quand ce mépris émane d’un étranger qui vit mieux que chez lui parmi nous, cela devient de l’animosité conjuguée à un mépris biologique. Assurément Lozano ne sait pas sur quelle terre il se trouve et avec quelle nature d’hommes il compose en exerçant au Maroc.
C’est une grave ignorance qui ne peut que mettre fin à sa carrière d’entraîneur dans notre pays et qui risque de lui jouer bien de mauvais tours ailleurs s’il ne change pas de mentalité. Celle –là même, féodale à l’extrême, qui l’a poussé à suivre les arbitres dans les vestiaires pour les provoquer avec un mépris indicible. Jamais un entraîneur, étranger ou encore moins un Marocain n’a osé faire ce que ce bougre de Lozano a fait. Il est allé provoquer les arbitres en brandissant des billets d’argent et en claironnant avec une arrogance indescriptible qu’il n’était pas du genre à corrompre les arbitres pour avoir leur bénédiction.
Dans un autre pays où la démocratie est plus ancrée que chez nous, Lozano aurait été poursuivi, voire mis en garde-à-vue pour outrage à un agent d’autorité. Car figurez-vous que cet énergumène qui se prend pour un messie a poussé l’effronterie jusqu’à cracher sur la figure d’un haut cadre de la police.
On n’est pas dans une république bananière pour que le sieur Lozano se permette tout comme s’il bénéficie de l’immunité d’une race supérieure. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs qu’il se comporte avec autant d’arrogance puisque dés son arrivée au Maroc il avait fait un bras d’honneur au public. La tolérance n’est pas synonyme de faiblesse. Pauvre bougre !

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