Chroniques

Hors-jeu : Potion magique

Il n’y a pas de doute, l’équipe nationale a été éliminée de la coupe du monde d’une façon anormale par son homologue sénégalaise. La logique du football n’a pas été respectée et c’est l’exorcisme qui a prévalu.
Les lions de l’Atlas étaient à leur quatrième participation au Mondial alors que le Sénégal n’avait jamais accédé au forum des grandes nations de football.
Encore faut-il rappeler que les joueurs marocains étaient les plus forts et avaient effectué un bon parcours dans les éliminatoires avant de succomber devant le gris gris des Sénégalais. Nos amis et nos voisins du sud sont très forts dans ce genre d’exercice. Les coéquipiers de Hadj Diouf n’ont donc ramené un nul de rabat avant de gagner à Dakar grâce au talent de leurs « fqihs ».
Nos joueurs n’ont donc rien à se reprocher puisque les Sénégalais ont acquis leur qualification au Mondial grâce à une concurrence déloyale. Ils ont jeté un sort sur nos joueurs qui malheureusement continuent à faire son effet sur le rendement de l’équipe nationale. Tout le monde l’a constaté lors des derniers matchs de préparation pour la CAN où nos sélectionnés ont perdu le sens du jeu et de l’orientation.
Le talisman sénégalais a été concocté à forte dose pour que nos joueurs atteignent un stade avancé de l’amnésie footbalistique. Le match contre la Guinée est venu confirmer cette overdose d’amulettes qui a complètement vidé les jambes de nos attaquants du moindre brin de précision. Autrement Bassir, Camacho et les autres n’auraient jamais manqué des buts aussi immanquables. Même l’entraîneur Cuelho ne comprend plus rien et il n’est pas exclu qu’il soit lui aussi atteint par le virus des gris gris sénégalais. Il faut se rendre à l’évidence, ce qui arrive à l’équipe nationale n’a rien de technique, ni de tactique puisque nos joueurs et notre entraîneur sont contaminés par les le «charme» sénégalais. Il n’y a pas de miracle pour s’en débarrasser sinon de recourir au savoir-faire de nos fqihs pour qu’ils nous préparent un antivirus capable d’endiguer celui des amis de Haj Diouf. Il faut égorger une chèvre noire ou un hérisson et donner un peu de son sang à chaque joueur qui doit l’ingurgiter.
Si le mal est profondément enraciné, il faut absolument les emmener en pèlerinage à Bouya Omar. Il vaut mieux qu’ils soient enchaînés sous la coupole de ce saint que sur un terrain quelque part au Mali.

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