Chroniques

Hors-jeu : Zaki, envers et contre l’adversité

© D.R

Le parcours sans faute des Lions de l’Atlas lors des éliminatoires pour la CAN 2004 est une consécration méritée pour l’entraîneur Badou Zaki. Les poulains de Badou Zaki ont marqué une dizaine de buts sans en encaisser aucun. Nos filets sont restés vierges. L’empreinte Zaki se situe au niveau de la détection de jeunes talents marocains et leur affectation judicieuse sur la pelouse. En tant qu’entraîneur national, Badou Zaki réussit des merveilles et compte aller de l’avant en Tunisie le mois de janvier, n’en déplaise à ses détracteurs. Le football marocain, incarné par la sélection nationale, dispose de suffisamment de qualités, peut-être pas pour dominer mais, au moins pour jouer un rôle-clé sur la scène africaine et internationale. Ce qui ne se reflète nullement au niveau du championnat. Malgré la présence du Raja de Casablanca en finale d’une coupe Africaine, le jeu élaboré lors des rencontres du GNF I est terne et monotone. Cependant, le Onze national, composé par plus de 90 % de joueurs professionnels évoluant à l’étranger, il faut le relever, continue d’être craint par ses adversaires continentaux,sans exception. Malgré des résultats plus que probants, le sélectionneur national affirme que son travail est loin d’être terminé. Rien n’est jamais sûr avec les impondérables qui risquent de fausser les prévisions et les mesures les plus judicieuses prises par le staff technique. Il faut davantage d’efforts. Le peu de réussite des innombrables projets de l’homme a quelque chose de commun avec les oeufs du poisson : sur des millions d’oeufs, quelques douzaines seulement survivent. D’où la vigilance permanente de Zaki qui n’ignore pas l’ampleur des défis qui l’attendent. Il ne se croit nullement à l’abri d’une mauvaise surprise, mais il a une totale confiance dans son team. L’attitude de Badou confirme le dicton qui veut que la réputation d’un homme de talent n’entre dans sa famille qu’en venant du dehors et en enfonçant un peu la porte. Deux matchs amicaux sont programmés ainsi qu’un stage en Espagne. Ensuite, ce sera la Tunisie. L’étape décisive dans le parcours de Zaki depuis son avènement à la tête de la direction technique des Lions de l’Atlas. Comme le président de la Fédération royale marocaine de football l’a rassuré de sa totale confiance, Badou veut être à la hauteur de cette confiance et ne pas décevoir. Il devra se débrouiller pour gérer les contraintes de dernière minute, comme c’est la coutume dans le monde du football. L’entraîneur national refuse catégoriquement tout défaitisme. Sa vigilance s’est accrue proportionnellement aux ambitions qu’il nourrit à l’équipe nationale. Sûr de son fait, il est décidé à aller jusqu’au bout mettant une sourdine aux propos de ses détracteurs jaloux d’une réussite qui les a surpris. Le match prévu contre le Burkina Faso, suivi d’un autre contre le Mali, vont nous donner un nouveau goût de ce qu’on peut attendre des nôtres dans leur dernière version qui sera probablement privée de son actuel capitaine.

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