Chroniques

J’aime, je partage: Le cinéma, belle image du Maroc

© D.R

Qu’on se le dise tout de suite, ce ne sera pas une édition comme les autres. Conjoncture mondiale oblige. Conflits dans le monde arabe, menaces terroristes, émergence de groupuscules comme Daech, auto-proclamation d’un pseudo Etat Islamique, pour les organisateurs du FIFM, ce n’est pas une sinécure. Loin s’en faut. C’est même un casse-tête chinois pour pouvoir faire venir de très grands noms du 7ème art à Marrakech cette année. Mais que l’on se rassure, l’image du Maroc prime. Sa réputation de pays stable, tolérant, terre de cultures et de partage, foyer d’échanges entre les civilisations est une carte de visite infaillible.

L’effet est toujours immédiat. On aime le Maroc. On veut y venir. On veut voir de près ce pays de légendes où il fait bon vivre. Sans clivages, sans xénophobie, sans la moindre menace pour les étrangers. Mais il faut dire que ce qui se passe dans le monde arabe nous touche, malgré tous les efforts consentis par tout le monde au service du Royaume. Les amalgames se font très vite. On mélange tout et on croit que parce que les choses vont de pire en pire en Syrie et en Irak que le Maroc est forcément touché. C’est notre rôle à nous les médias de mettre les bouchées doubles pour rectifier le tir avant le festival de Marrakech pour faire ressortir le caractère paisible de cette terre bénie.

C’est à nous, journalistes, de soutenir cette belle vitrine d’un Maroc ouvert, multiple, résolument tourné vers la modernité et l’avenir, qu’est le FIFM, qui fait connaître le Maroc partout dans le monde comme l’unique pays arabe à abriter un festival de cette envergure, à réunir, l’espace de dix jours, une grande palette de stars du monde du cinéma à Marrakech pour traiter de la culture, faire la promotion de la beauté de l’art et des richesses civilisationnelles du Maroc. Il y a de quoi être fier de recevoir des noms comme Martin Scorsese, Oliver Stone, Francis Ford Coppola, Emir Kuturica, James Gray, David Lynch, Harvey Keitel, Christopher Walken, Sharon Stone, Jessica Chastain, Jim Jarmush, Forest Whitaker, Abel Ferrara, Leonardo Di Caprio… et tant d’autres figures qui ont foulé le sol de Marrakech depuis 14 ans. Le bouche-à-oreille fonctionne puisque ces stars parlent du festival, louent les qualités du Maroc, en deviennent des ambassadeurs. C’est aussi à cela que sert le FIFM.

Il est à coup sûr le meilleur spot publicitaire du Royaume. Toute la planète cinéma et Show Biz a les yeux rivés sur Marrakech durant 10 jours. Mesurez l’impact d’une telle couverture médiatique mondiale.

C’est tout bonnement le meilleur investissement qui soit pour vendre un label marocain désormais connu dans le monde. Qu’on se le dise, à presque un mois avant le lancement de cette édition 2014, c’est l’année de tous les défis pour le FIFM : ramener de grands films, faire honneur aux plus grandes cinématographies du monde, réussir de grands hommages, donner corps à des Master Class de grand acabit, avec des stars, des paillettes, du glamour, de la légèreté, parce qu’il en faut, mais sans oublier que le FIFM attend aussi beaucoup de nous, amoureux du cinéma, qui l’avons accompagné depuis sa naissance il y a quatorze ans, pour mettre en avant les atouts d’un tel happening d’envergure universelle.

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